Algérie

Emission d'un nouveau billet de 50 dinars Tunisie


Emission d'un nouveau billet de 50 dinars                                    Tunisie
La Banque centrale de Tunisie (BCT) annonce l'émission, à compter du 3 novembre dernier, d'un nouveau billet de banque de 50 dinars (type 2011). D'une dimension de 158 mm x 79 mm, il représente sur le recto l'homme de lettres Kairouan Ibn Rachiq et une vue du Musée de la monnaie, et sur le verso, une vue de la place du Gouvernement La Kasbah. Cette coupure remplacera petit à petit le billet de 50 dinars type 2008 promis au retrait de la circulation. Le retrait progressif de la circulation dudit billet, ainsi que la date à partir de laquelle il cessera d'avoir cours légal et pouvoir libératoire, et la période au cours de laquelle il sera échangé auprès des guichets de la BCT seront fixés par décret qui sera publié ultérieurement. Selon Wiképédia, ce philosophe est né vers l'an 1000 (390 du calendrier musulman) à Mohammadia, en Algérie et décédé le 15 octobre 1064, et est un écrivain et poète de l'Ifriqiya. Il grandit à Mohammadia et étudie tout en apprenant le métier de son père : la joaillerie.
Il s'intéresse rapidement à la littérature et rédige ses premiers poèmes. Il décide ensuite de se rendre à Kairouan, capitale des sciences et du savoir de l'époque, en 1015. Il y fréquente les grands maîtres et savants de l'époque, à l'instar de Mohamed Ibn Jaafar Al Kazzaz Temimi et Abou Ishaq Ibrahim Al Houssari, et approfondit ses connaissances auprès de ces derniers. Il s'occupe parallèlement d'activités commerciales. En 1026, il contacte la cour ziride en faisant l'éloge panégyrique du souverain Muizz Ibn Badis qui apprécie l'étendue de ses connaissances et son talent littéraire. Il devient rapidement poète officiel du palais, tout en élargissant son domaine d'intérêt à l'histoire de la littérature et en développant ses compétences en critique et en théorie de l'art poétique. Ibn Rachik s'exile alors à Mazara (Sicile) en 1057. Selon certaines sources, il y reste jusqu'à sa mort le 15 octobre 1064, mais il semble plus probable qu'il soit rentré à Mahdia puisqu'il rédige l'élégie funèbre du souverain Muizz Ibn Badis, puis plus tard le panégyrique de son fils Tamin.
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