Il n?existe, à ce jour, pas de texte de loi en Algérie pour juger les émigrants clandestins. Les harragas, arrêtés par les gardes-côtes, seront vite relâchés par la justice à cause du vide juridique qui caractérise ce genre de situation, nouvelle en Algérie. C?est ce qui a été relevé lors du débat qui a suivi les interventions programmées, mercredi dernier à Annaba , à l?occasion d?une journée d?étude traitant du rapport du parquet avec la police judiciaire. L?insuffisance des capacités d?accueil au niveau du groupement de la façade maritime des gardes-côtes, en cas d?arrestation d?un nombre important de harragas en même temps, a été également soulevé par un intervenant qui a cité, à ce propos, l?exemple de 86 jeunes arrêtés en une seule journée. Le débat a permis aussi d?évoquer certaines contraintes liées à la perquisition, au contrôle d?identité et aux constructions illicites. Cette journée d?étude, qui a été organisée par le ministère de la justice vise, a-t-on souligné, à expliquer le rapport du parquet avec la police judiciaire, pour mieux protéger et préserver les droits de l?Homme et combattre efficacement le crime organisé.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 23/10/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : T. G.
Source : www.elwatan.com