Algérie

Emigration clandestine : 12 harraga sont toujours portés disparus



Les opérations de recherche des disparus en mer suite au drame survenu le 18 décembre dernier se poursuivent sans relâche, a indiqué le premier responsable de la wilaya d'Oran, qui s'est exprimé, jeudi, au siège de la Protection civile.Les unités de la Protection civile, en plus des garde-côtes, avec l'appui des services de sécurité et de la direction des transports, restent mobilisées, et cela depuis les premières heures ayant suivi le tragique accident et la constitution juste après de la cellule de crise.
Les éléments de la Protection civile d'Oran se sont mobilisés dès qu'une information concernant la disparition en mer de plusieurs personnes candidats à l'émigration clandestine leur était parvenue. Pour rappel, sur 29 personnes qui se trouvaient à bord de l'embarcation qui a chaviré à une vingtaine de km au nord-ouest de Chlef, suite à un incendie, 9 ont été sauvées par un navire libérien et débarquées au port de Ténès (wilaya de Chlef) avant d'être transférées à l'hôpital.
Les opérations de recherche ont été basées sur les informations fournies par ces rescapés, mais aussi sur celles communiquées par les familles des concernés, avec lesquelles le contact a été établi pour plus d'efficacité. Les wilayas voisines d'Oran ont été mises à contribution, y compris celles qui ne sont pas côtières, comme Relizane, Mascara et Sidi Bel Abbès.
Les moyens humains, notamment les plongeurs, et matériels ont été renforcés et une aide est parvenue même d'Alger, conformément, a-t-on indiqué, aux orientations émanant d'un haut niveau de l'Etat, du ministère de l'Intérieur. Des aides ont également été fournies par des citoyens volontaires et on compte également sur les associations réputées pour leur connaissance de la mer pour ne laisser échapper aucune information utile aux recherches.
Il reste encore 12 personnes portées disparues. Les corps d'une femme de 40 ans et d'une fillette de 8 ans ont été repêchés en premier. Ceux d'un homme de 37 ans et d'une femme de 26 ans ont ensuite été retirés au large de la plage de Bouzedjar (wilaya de Aïn Témouchent).
Un autre corps d'un homme de 30 ans a été repêché pas loin de l'île Plane (Paloma) sur la côte oranaise. Plus tard, Les dépouilles de 3 victimes, des jeunes de Bir El Djir, âgés de 18, 21 et 22 ans, ont été transférées de Ténès vers Oran pour y être enterrées.
«Les réseaux impliqués dans ce commerce de la mort seront poursuivis et punis avec toute la sévérité de la loi», a déclaré le wali d'Oran, rappelant que 5 bandes spécialisées dans ce genre de trafic ont été démantelées. Il reste à sensibiliser les jeunes sur l'infondé du mythe d'une vie prospère en Europe qu'on leur fait miroiter.


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