Algérie

Emeutes à Tizi-Ouzou



Emeutes à Tizi-Ouzou
La marche, qui devait avoir lieu hier dans la ville de Tizi-Ouzou dans le cadre de la célébration du 34e anniversaire du Printemps berbère, a vite tourné à l'émeute. En fait, les centaines de personnes qui se sont agglutinées aux alentours du portail principal du campus universitaire de Hasnaoua, dès 10 h du matin, n'ont pas été autorisées à marcher par le dispositif sécuritaire déployé dans cette partie de la ville de Tizi-Ouzou.La marche, qui devait avoir lieu hier dans la ville de Tizi-Ouzou dans le cadre de la célébration du 34e anniversaire du Printemps berbère, a vite tourné à l'émeute. En fait, les centaines de personnes qui se sont agglutinées aux alentours du portail principal du campus universitaire de Hasnaoua, dès 10 h du matin, n'ont pas été autorisées à marcher par le dispositif sécuritaire déployé dans cette partie de la ville de Tizi-Ouzou.Les citoyens ont eu beau tenter d?avancer, les services de sécurité ont fermement empêché l?avancée de ces derniers qui voulaient rallier le centre de la ville des Genêts. Malgré plusieurs tentatives, le résultat a été le même. C?est suite à quoi, une partie des manifestants s?est résolue à quitter les lieux après avoir compris que la marche en question avait été interdite. Quant à des dizaines d?autres, ils ont commencé à lancer des pierres à l?endroit des éléments des brigades antiémeutes. Les services de sécurité ont répliqué par des tirs de bombes lacrymogènes.A la mi-journée, les affrontements se poursuivaient entre les deux parties. On dénombre plusieurs blessés aussi bien chez les policiers que du côté des manifestants. Au moins vingt blessés ont été comptabilisés avant 13 h.Devant les scènes de violences, l?ensemble des commerces situés au niveau de la descente de Hasnaoua ont dû baisser leurs rideaux. De même qu?une partie des commerces se trouvant au niveau du boulevard Lamali-Ahmed (Route de l?hôpital). Par ailleurs, les forces de sécurité pont également procédé à des interpellations. On parle d?une trentaine de citoyens interpellés par la police qui seront sans doute relâchés une fois que la tension aura baissé, apprend-on, en outre.Au moment de la rédaction de ces lignes, les affrontements se sont propagés jusqu?à devant l?entrée principale du stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou. Ce qui a poussé les citoyennes et les citoyens à prendre la fuite dans un climat de peur. Notons que même parmi les manifestants,il y a eu des prises de bec, notamment quand l?ancien animateur du mouvement des archs, Belaïd Abrika, a fait son apparition dans la foule. Ce dernier a été chassé par les centaines de personnes présentes sur les lieux. Les blessés de ces émeutes ont été vite transportés vers le centre hospitalo-universitaire Nedir-Mohamed situé à proximité du lieu des affrontements.Les citoyens ont eu beau tenter d?avancer, les services de sécurité ont fermement empêché l?avancée de ces derniers qui voulaient rallier le centre de la ville des Genêts. Malgré plusieurs tentatives, le résultat a été le même. C?est suite à quoi, une partie des manifestants s?est résolue à quitter les lieux après avoir compris que la marche en question avait été interdite. Quant à des dizaines d?autres, ils ont commencé à lancer des pierres à l?endroit des éléments des brigades antiémeutes. Les services de sécurité ont répliqué par des tirs de bombes lacrymogènes.A la mi-journée, les affrontements se poursuivaient entre les deux parties. On dénombre plusieurs blessés aussi bien chez les policiers que du côté des manifestants. Au moins vingt blessés ont été comptabilisés avant 13 h.Devant les scènes de violences, l?ensemble des commerces situés au niveau de la descente de Hasnaoua ont dû baisser leurs rideaux. De même qu?une partie des commerces se trouvant au niveau du boulevard Lamali-Ahmed (Route de l?hôpital). Par ailleurs, les forces de sécurité pont également procédé à des interpellations. On parle d?une trentaine de citoyens interpellés par la police qui seront sans doute relâchés une fois que la tension aura baissé, apprend-on, en outre.Au moment de la rédaction de ces lignes, les affrontements se sont propagés jusqu?à devant l?entrée principale du stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou. Ce qui a poussé les citoyennes et les citoyens à prendre la fuite dans un climat de peur. Notons que même parmi les manifestants,il y a eu des prises de bec, notamment quand l?ancien animateur du mouvement des archs, Belaïd Abrika, a fait son apparition dans la foule. Ce dernier a été chassé par les centaines de personnes présentes sur les lieux. Les blessés de ces émeutes ont été vite transportés vers le centre hospitalo-universitaire Nedir-Mohamed situé à proximité du lieu des affrontements.




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