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Embouteillages à LAGHOUAT Plaidoyer pour le retour du motocycle



Embouteillages à LAGHOUAT Plaidoyer pour le retour du motocycle
à l'instar des autres villes du pays, Laghouat connaît les bouchons lors des heures de pointe qui correspondent généralement aux heures d'entrée et de sortie des bureaux.
Comme toutes les grandes agglomérations du pays, Laghouat n'est pas épargnée par les effets nocifs et pernicieux de la pollution atmosphérique qui n'a cessé de progresser pendant ces dix dernières années. Le relief relativement plat aidant, les deux-roues motorisés connaissent un essor considérable dans la paisible région de Laghouat, notamment en milieu urbain où ils représentent l'alternative idéale aux embouteillages et aux transports en commun.
Mais de nos jours, au chef-lieu de Laghouat, les embouteillages sur les routes prennent des proportions alarmantes et sont devenus un important facteur de stress. Les citoyens et automobilistes se plaignent de ces interminables bouchons qui bloquent la circulation routière et qui leur empoisonnent la vie. Approché par Liberté pour connaître les causes des embouteillages à Laghouat, un automobiliste a pointé du doigt l'extension incontrôlée du parc automobile algérien. Selon lui, un Algérien sur cinq est propriétaire d'une voiture, alors que les infrastructures routières dans la ville ne sont pas en mesure d'accueillir un tel nombre de véhicules.
En effet, avant, et à l'instar des autres villes du pays, on connaissait les embouteillages lors des heures de pointe qui correspondaient généralement aux heures d'entrée et de sortie des bureaux.
Maintenant, nos routes sont encombrées de 7h à 19h, voire plus tard. Les embouteillages durent désormais pendant toute la journée. Pour Dr Boucherit, les pouvoirs publics devront s'impliquer davantage pour inscrire dorénavant la réalisation de pistes cyclables sécurisées comme une priorité et un besoin qui s'imposent par eux-mêmes, pour que la pratique du vélo soit réhabilitée comme au bon vieux temps. 'Autrefois, filles et garçons allaient au lycée en vélo. Moi-même j'ai pratiqué le vélo jusqu'en terminale (1977)", a indiqué Dr Boucherit, appelant les Laghouatis à 'reprendre la pratique du vélo comme avant". Beaucoup d'études sur le cancer ont révélé que les gaz d'échappement des moteurs diesel et essence sont émetteurs de particules fines et classées parmi les plus cancérigènes. Ainsi, en médecin aguerri, elle souhaiterait que les Laghouatis puissent enfin se réconcilier avec les deux-roues. Selon elle, pratiquer le vélo limiterait le surpoids et l'obésité. Il aiderait à lutter contre les maladies de la sédentarité et la mal-bouffe, notamment le diabète, l'hypertension artérielle, le rhumatisme, l'apnée du sommeil ainsi que certains cancers, sans parler des effets nocifs de la pollution automobile qui génère des allergies que l'on croyait définitivement éradiquées. 'Peut-être qu'on verra aussi le métier de cycliste resurgir", dira-t-elle en interpellant les associations en charge de l'environnement, de l'anticancer, des diabétiques et autres à se mobiliser davantage pour la concrétisation de ce projet qui consiste à réhabiliter les deux-roues à Laghouat.
Car, ne l'oublions pas, le vélo est un moyen de déplacement non polluant et silencieux. A l'inverse de la voiture, rouler à vélo permet d'enrayer une pollution aussi bien atmosphérique qu'auditive. Il serait donc judicieux pour tout un chacun de délaisser pour un moment sa voiture quand il s'agit des petits trajets en utilisant son vélo, cela éviterait la pollution de l'environnement (de 700 kg à 1000 kg de CO2 en une année).
Selon une étude autrichienne, utiliser son vélo en zone urbaine permettrait de réduire de plus de 4% les émissions de CO2 et circonscrire le réchauffement climatique.
B A
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