Embellissement et nettoiement en stand-by

Côté propreté et assainissement de la ville d'Aïn Beida, le citoyen lambda fait un constat amer. Les rues et ruelles sont jonchées de détritus. Les services de la voirie ne s'en sortent pas. «Nous avons beau multiplier les rotations de ramassage, rien ne sert.Les habitants de la ville se débarrassent de leur ordures à n'importe quelle heure de la journée ne respectant nullement les horaires de dépôt», nous signale un élu de la commune. Pendant cet été, les marchands de figues de barbarie se sont mis de la partie pour précipiter la dégradation de l'environnement. Beaucoup de citoyens n'ont pas apprécié que l'APC ait installé des bacs à ordures sur certains passages et à proximité de certaines habitations ou commerces.«Si au moins, on jetait le contenu de la poubelle dans le bac, mais on se contente de le déposer à côté, ce qui est un non sens», s'insurge un habitant. Et de s'interroger : «A quoi servent les énormes bacs à ordure, si on n'en fait pas un idoine usage'» Mohamed, un habitant de la cité des 300 Logements se plaint lui de ce que les herbes sauvages aient envahi tous les alentours du quartier. «Je suis allé voir les responsables du parc de la commune pour une intervention salutaire.On m'a fait savoir qu'il faut faire une demande aux édiles de l'APC », dira-t-il. L'autre phénomène dont pâtit toute la cité est relatif au nombre incalculable de chantiers inachevés. Il n'existe pratiquement aucune rue ou quartier où l'on ne remarque les restes de sable, de parpaing, ou des gravats qui bloquent le passage des gens. Un seul lieu a échappé à la déliquescence, du moins en grande partie. Il s'agit du square public du 1er Novembre et que hantent de façon régulière les retraités.