Algérie

Elles sont la cible des vandales


Les plaques de rue vendues outre-mer… 5.000 euros l’unité Aux phénomènes de vols de câbles électriques, du cuivre et des bouches d’égouts vient s’ajouter le vol de plaques de rue. Pas n’importe lesquelles; celles visées par les vandales sont les plaques datant de l’ère coloniale… Un groupe de citoyens, préoccupés par ce phénomène nouveau chez nous, s’est présenté à notre rédaction pour dénoncer ces actes répréhensibles. «Dans la nuit de dimanche, une plaque de rue à laquelle s’étaient accoutumés les habitants du quartier a disparu», fait-on remarquer en signalant que «le vol aurait eu lieu après 22 heures, la plaque de la rue ‘Avenue Albert 1er’ ayant été aperçu auparavant», soutiennent les riverains. Un membre du groupe soutient que «des jeunes du quartier avaient été abordés par un individu conduisant un véhicule flambant neuf qui leur a proposé 10.000 dinars pour lui rapporter la plaque convoitée». Devant leur refus, poursuit un autre, «l’individu en question n’a pas insisté». Cela dit, fait-on remarquer, «la plaque a disparu». R.A., témoin d’un acte similaire dans un autre secteur urbain, affirme: «Des jeunes du quartier ont été sollicités par un individu pour subtiliser la plaque en question moyennant une coquette somme d’argent.» Il faut dire qu’à travers la ville, désormais, et tout particulièrement dans les endroits touchés par les vols de plaques de rue, la spéculation va bon train. La rumeur dit que ces plaques en fonte, datant de l’ère coloniale, sont vendues outre-mer entre 5.000 et 6.000 euros. Si ce prix n’a pu être confirmé, une «balade» sur la toile a permis de voir que certaines de ces plaques se négocient entre des collectionneurs. Et le phénomène n’est pas propre à Oran. Des villes françaises en sont elles aussi touchées. Interrogé sur le phénomène et sur une éventuelle plainte déposée, le responsable de la division de la voierie et de la circulation (DVC) d’Oran affirme n’avoir pas été mis au courant de ces disparition. «Ces vols ne m’ont pas été signalés», soutient-il. La directrice du secteur urbain Sidi El-Bachir affirme, quant à elle, que «c’est le service communal de la réglementation qui sera chargé d’engager la procédure, si le vol est confirmé bien sûr». Zitouni M.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)