Algérie

Elles ont été occultées et tronquées Quelques vérités sur l'Algérie d'avant l'occupation



Elles ont été occultées et tronquées
                                    Quelques vérités sur l'Algérie d'avant l'occupation
Ignorance - Le romancier qui connaît apparemment très mal ce pays aurait dû se renseigner et apprendre par exemple que le dernier lion d'Afrique du Nord a été abattu en 1912 près d'Oran et qu'à Blida aucun fauve n'a jamais existé.
A l'heure où pour des raisons purement électoralistes les tenants du régime français fêtent les «sacrifices» des harkis et des supplétifs de l'Algérie de papa ajoutant même une couche sur le courage de l'OAS, (organisation de l'armée secrète) le moment est peut-être venu de relire les mensonges de l'histoire de la France en Algérie.
Pour beaucoup d'historiens qui avaient à c'ur le peuplement de notre pays et le maintien de l'autorité coloniale, l'Algérie au lendemain du débarquement de Sidi Ferruch ressemblait à tout sauf à une nation.
C'était une étendue presque désertique où vivait une population disparate et mobile sans aucun cadre politique pour la gérer. Certains parlent de terres en friche et de lacs pestilentiels infestés par la malaria.
Bref, c'était une Afrique brune en cheche et djellaba très éloignée du minimum de progrès que l'on présente au public de l'Hexagone.
Au centenaire, entendez par là la centième année de colonisation, les festivités qui auront lieu à Paris n'auront presque pas de limites. Ce cocorico des hommes politiques avait en fait un double objectif : Montrer à l'opinion nationale que la place de la France dans ce pays était vitale et qu'il n'était pas question qu'elle abandonne ce territoire aux mains des barbares.
En plus d'exciter l'orgueil de leurs compatriotes, le but de la man'uvre était d'attirer le maximum de citoyens à s'établir dans un pays neuf où tout était à refaire.
Cette carte postale d'une Algérie où toutes les aventures étaient possibles fera rêver des écrivains de renom qui relayeront passivement la propagande officielle Alphonse Daudet inventera pour les besoins de son roman un personnage truculent,Tartarin de Tarascon, qui prétendra avoir chassé les lions près de Blida.
Le romancier qui connaît apparemment très mal ce pays aurait dû se renseigner et apprendre par exemple que le dernier lion d'Afrique du nord a été abattu en 1912 près d'Oran et qu'à Blida aucun fauve n'a jamais existé.
Des films même seront réalisés pour vanter les magnifiques atouts réalisés par la France dans ce pays quitte à avoir tout faux en matière de géographie.
Dans «Un de la légion» tourné à Sidi Bel Abbès, Fernandel parle avec délice du désert qui entoure le fort et des extraordinaires couchers de soleil le soir au pied des dunes comme si Sidi Bel Abbès était une oasis.
Même Marcel Pagnol dans «Manon des sources» y est allé de sa sottise et de sa stupidité en faisant dire à l'un de ses personnages, dont le fils était engagé volontaire dans l'armée coloniale, «que les danses du ventre dans ce pays ne devaient pas faire oublier la mission première du soldat, rester en vie et donner de ses nouvelles».
Quoi qu'il en soit, la vérité sur l'Algérie et sa réalité seront toujours occultées et tronquées au bénéfice d'une histoire superficielle, vidée de son substrat et que les écoliers indigènes ânonneront pendant des années sur leurs manuels scolaires.


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