«Au total, 1158 cas de piqûres de scorpion, dont 6 ayant entraîné des décès, ont été enregistrés à travers le territoire national depuis janvier dernier», selon un bilan présenté lundi, à l'Institut national de la Santé publique (INSP) à Alger. D'après ce bilan, il ressort une «baisse conséquente» du nombre de décès dûs à cette espèce d'arachnide, comparativement à l'année écoulée qui avait enregistré 46 décès sur un total de 45.132 cas de piqûres, sachant que l'Algérie comptabilise une moyenne annuelle de 50.000 cas de piqûres entraînant entre 50 et 100 décès. Détaillant ces nouvelles données, la représentante de l'Institut Pasteur d'Algérie, Dr Farida Aliane, a fait savoir que sur les 06 décès déplorés, 03 ont été recensés dans la seule wilaya de Ouargla, alors que les wilayas de Tamanrasset, Bordj-Bou Arreridj et Biskra comptabilisent chacune un décès. Plus globalement, ce sont 20 wilayas qui représentent un «haut risque scorpionique», a-t-elle ajouté, rappelant l'existence, depuis 2002, d'un centre d'extraction du venin à M'Sila et un autre à El-Oued ayant démarré en mai dernier, en attendant l'ouverture prochaine d'un 3e à Ghardaïa. De son côté, le Dr Lakhdar Griene, membre du comité national de lutte contre l'envenimation scorcopionique, a expliqué que «la toxicité de cet arachnide n'est pas liée à la taille et à la couleur», faisant remarquer que sur les 40 espèces de scorpion existant en Algérie, seules trois sont mortelles pour l'homme.
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Posté Le : 17/05/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Temps d'Algérie
Source : www.letempsdz.com