Nul n'a le doit d'oublier les onze courageuses enseignantes qui se sont sacrifiées pour la démocratie et la République en Algérie. Pour avoir refusé d'abdiquer aux menaces des intégristes islamistes, elles furent atrocement égorgées l'une après l'autre dans l'après-midi d'une certaine triste fin de septembre de l'année 1997.Si la République a été sauvée et si la bannière de l'Algérie flotte toujours en vent, c'est grâce au courage des milliers d'hommes et de femmes intègres qui se sont sacrifiés pour le pays. Aujourd'hui nos pensées vont pour les onze courageuses institutrices qui ont été atrocement assassinés par ceux qui n'ont rien d'autre comme projet que l'horreur et la mort. Pour que nul n'oublie, nous redonnons ici les noms des onze institutrices qui ont été lâchement assassinées par les criminels islamistes : Dich Amina, Tounsi Aziza, Boudaoud Kheïra, Bouteraa Rachida, Mehdane Zohra, Bouhend Fatima, Fliou M'hamdia, Louhab Naïma, Lenfad Hafida, Cherrid Kheira et Bouali Hanafi Sahnounia. Ce carnage s'est produit un samedi 27 septembre de l'année 1997. Le temps était triste, nuageux avant de se transormer en orage. Les éclairs et les tonnerres déchirent le ciel... Le ciel a commencé à «déverser», des pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région de Sfisef et de ses environs. Il était 15h passé, le véhicule avait à son bord les malheureuses enseignantes qui venaient à peine de terminer les cours à l'école située à Aïn Adden dans la commune de Sidi Bel-Abbès. Au niveau d'une pente, des hommes armés surgissent et font signe au chauffeur de s'arrêter. Sous les menaces de leurs armes, ils ordonnent aux enseignantes de descendre du véhicule. Terrorisées, les malheureuses institutrices poussent des cris et courent dans tous les sens. Les malheureuses institutrices savaient déjà qu'elles allaient mourir pour avoir refusé d'abdiquer aux ordres des terroristes à savoir s'arrêter d'enseigner surtout la langue française sous peine d'être exécutées. Le but de courir n'était pas l'intention des enseignantes de s'enfuir du moment que les criminels étaient armés et que l'endroit était totalement désert. Les pauvres institutrices ont choisi de mourir par les balles de leurs bourreaux afin d'éviter de se faire égorger. Malheureusement, les pauvres enseignantes furent rattrapées et leurs larmes et supplications étaient vaines. Sans aucune pitié, les criminels islamistes tranchèrent la gorge aux onze institutrices, les laissant sans vie et gisantes dans une mare de sang. Ces martyres institutrices ne sont pas les seules femmes victimes de la barbarie de ces hordes sauvages. Plusieurs dizaines de femmes ont été enlevées, torturées, violées et assassinées par les groupes armés islamistes. Cet état de fait n'a jamais fait peur aux femmes, par leur courage, elles avaient réussi à combattre le couteau, la terreur et la barbarie des sanguinaires islamistes.
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Posté Le : 28/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Moncef R
Source : www.lnr-dz.com