Le volume des exportations a connu une évolution cette année comparativement à l'année dernière, lorsque près de deux milliards de dollars avaient été enregistrés. C'est ce qu'a révélé Farouk Hamdaoui, le chargé de la promotion du commerce extérieur, lors d'une rencontre tenue à l'Université de Mila, pour débattre du thème de «La promotion des exportations hors hydrocarbures».Comme le laissait entendre, il y a quelques semaines déjà, le directeur général de l'Agence nationale de promotion des exportations (Algex), M. Chafik Chetti, le seuil des deux milliards de dollars a été atteint et d'ici fin décembre prochain, les exportateurs algériens devraient allégrement atteindre les 3 milliards de dollars pour illustrer ce que le responsable d'Algex appelait alors «phase ascendante des exportations algériennes hors hydrocarbures».
Jeudi, à l'Université de Mila, comme le rapporte l'APS, le chef du bureau de la promotion des exportations auprès du ministère du Commerce a donc confié que le volume des exportations a connu une évolution cette année comparativement à l'année dernière, tout en précisant que ce seuil des 2 milliards a été dépassé lors des huit premiers mois de l'année en cours. Ceci pour louer les efforts de l'Etat pour élargir et diversifier les produits éligibles à l'exportation, efforts de l'Etat qu'illustre «une armada de mesures de facilitations fiscales et douanières» avant de rappeler «les chantiers ouverts» dans le cadre de la stratégie du ministère du Commerce visant l'instauration d'un climat propice à l'exportation, l'appui à la compétitivité des produits algériens sur les marchés étrangers, l'établissement d'un guichet unique pour faciliter les procédures douanières et le transit des marchandises à travers les ports.
Dans son intervention, M. Hamdaoui n'a pas omis de rappeler que le ministère a confié à une équipe d'experts pour plancher sur le Fonds de promotion des exportations. Des experts qui ont pour mission de procéder à la révision des mécanismes du travail et d'intervention de ce fonds, ainsi que les critères d'indemnisation dans le cadre de ce même organisme.
Lors de la même rencontre, comme le rapporte l'APS, le chef du bureau de gestion des moyens d'appui à l'exportation, M. Abdelatif Houari, s'est évertué à expliquer les attributs de ce Fonds de promotion des exportations, appelé à jouer un rôle prépondérant dans la stratégie mise en place pour l'accompagnement des exportateurs et des opérateurs économiques désireux de prendre part à des événements économiques à l'étranger, expositions et salons notamment.
L'on saura lors de la même rencontre, de la part de Boualem Bouadhma, représentant d'Algex, que sur un million de petites et moyennes entreprises (PME) opérationnelles à l'échelle nationale, seulement 10% se sont orientées vers l'exportation appelant les PME à tenter l'expérience et à ?uvrer à rendre leurs produits compétitifs.
Plus facile à dire qu'à faire quand on sait toutes les tares énumérées et par les représentants des organisations patronales de tous bords et même de l'Agence nationale de promotion des exportations qui, pas plus tard qu'au début du mois dernier, pointait cette «tare» que constitue l'absence d'un système bancaire national à l'étranger pour, entre autres missions, prémunir les opérateurs économiques algériens contre d'éventuels incidents financiers liés à l'acte de l'export.
Azedine Maktour
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Posté Le : 10/11/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Maktour
Source : www.lesoirdalgerie.com