Algérie

ELLE SERA SPECIALISEE DANS LES MINES ET LA METALLURGIE Après l'EPSEC, une école nationale supérieure à Annaba



L'Ecole préparatoire des sciences économiques, commerciales et sciences de gestion (EPSEC), qui occupe l'ex-lycée Pierre et Marie Curie situé au centre-ville d'Annaba, se prépare d'ores et déjà à accueillir ses étudiants pour la nouvelle rentrée universitaire 2012-2013.
Des 450 étudiants qu'elle a accueillis dès son ouverture lors de la rentrée 2010/2011, le tiers, soit 150 étudiants, représentant la totalité de la deuxième année préparatoire, a été déclaré apte à concourir pour rejoindre les grandes écoles nationales supérieures. Ils pourront choisir, conformément à leurs classement et vœux, l'une des trois écoles supérieures. Celles du commerce, des hautes études commerciales ou d'économie appliquée et des statistiques. Le concours pour rejoindre ces écoles se déroulera au mois de septembre prochain. Créée par le décret n°106164 du 28 juin 2010, l'Ecole d'Annaba s'apprête à accueillir pour sa troisième fournée quelque 460 bacheliers. Les conditions d'accès pour cette rentrée 2012-2013 ont été fixées comme suit : une première priorité à ceux ayant obtenu 13,39, une seconde priorité est accordée aux bacheliers en sciences expérimentales avec une moyenne de 14,32. Toutefois, la note de 12/20 en maths est impérative pour les deux catégories. Pour les étudiants ayant rejoint l'Ecole à son ouverture en septembre 2010, le tiers a pu accéder au concours des grandes écoles nationales. Ce résultat peut paraître moyen, mais au vu des conditions rigoureuses (tenue correcte, pas de tabac au sein de l'école), ne pourront poursuivre le cursus dans cette école que ceux qui font preuve de discipline et d'intérêt pour les études. Il y a aussi la maîtrise de la langue française qui est souhaitée. «Les langues française et anglaise sont nécessaires dans notre établissement. Actuellement, elles posent problème, particulièrement le français pour les étudiants issus des zones rurales ou du sud du pays», estime le professeur Mahfoud Benosmane, directeur de l'EPSEC, qui nous fera savoir que sur les 300 étudiants de la deuxième fournée, la moitié a pu réussir son passage en deuxième année. «Dans notre école, il n'y a ni rattrapage, ni doublant. Les absences également ne sont pas tolérées. D'où les résultats obtenus par les étudiants de la deuxième fournée. Cependant, ceux qui n'arrivent pas à suivre seront réorientés vers les études académiques», précise le professeur Benosmane dont l'établissement dépend directement du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS). L'établissement organise, par ailleurs, des conférences-débats, animées par des patrons de l'industrie et des finances au profit de ses étudiants. Un autre établissement d'excellence qui sera implanté à Annaba ouvrira ses portes à la prochaine rentrée universitaire. Il s'agit de l'Ecole nationale supérieure des mines et de la métallurgie (ENSMM) qui vient s'ajouter aux trois autres écoles nationales supérieures. Elle devait être inaugurée pour la rentrée 2011/2012, mais n'a pu se faire pour des motifs divers. Son ouverture est prévue au mois de septembre 2012 avec l'organisation d'un concours national pour lequel 800 étudiants sont déjà inscrits. De ce nombre, une centaine sera retenue. Les places pédagogiques sont vraiment très chères dans cette grande école qui sera hébergée dans le CEFOS, une propriété de l'entreprise Sider qui a été affectée au MESRS. Désaffecté depuis plusieurs années, le CEFOS est actuellement en cours de réhabilitation pour être prêt le jour de la rentrée. A l'achèvement de l'opération de réhabilitation, il aura une capacité d'accueil de 3 000 places pédagogiques et disposera d'une résidence universitaire de 520 lits. Les activités de cette école sont soutenues par un programme appelé fonds de soutien aux grandes écoles parrainées par l'INSA Lyon (France). Etabli par les cadres de l'école, ce programme a été validé par l'INSA Lyon. La multiplication de ce genre d'établissements pourra combler un déficit en matière de compétence scientifique et technologique dont le pays a tant besoin, estime-t-on dans le milieu universitaire d'Annaba.


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