Il a assuré que la liberté d'expression est garantie par la Constitution, mais n'admet pas «des dépassements inacceptables» qui ont touché à la vie privée des personnes.L'autorité de régulation de la presse écrite ne tardera pas voir le jour. Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a assuré que son installation interviendra dans les plus brefs délais. «L'autorité de régulation de la presse écrite sera installée dans les plus brefs délais», a déclaré le premier responsable du secteur en marge de son audience par la commission parlementaire des finances et du budget, dans le cadre de l'examen du projet de règlement budgétaire de l'année 2015.
Invité à donner une échéance précise, le ministre n'a pas voulu fixer de date. Alors que son installation était prévue avant la fin 2017, le ministre a expliqué ce retard par la procédure juridique qui prend du temps. «Nous ne sommes pas tenus par un calendrier particulier je parle en termes de date, mais le seul calendrier auquel nous sommes astreints c'est la mise sur pied de cette commission», a-t-il affirmé, tout en précisant «le plus important est de le faire correctement et dans le cadre de la loi et du règlement».
Djamel Kaouane veut éviter que cette autorité soit confrontée au même problème de l'Arav, laquelle a du mal à jouer son rôle. Selon une source parlementaire, l'hôte des députés n'a pas dissimulé, lors de l'audience, son mécontentement sur l'autorité de régulation de l'audiovisuel qui ne réagit pas sur des dépassements commis par les chaînes privées.
Le ministre veut tout assurer sur le plan juridique et organique avant de mettre en place l'autorité de régulation de la presse écrite pour qu'elle puisse jouer parfaitement son rôle. Selon lui, en attendant sa mise en place, le département met de l'ordre dans le secteur. «Nous avons réglé la question épineuse de la carte de presse et tout le reste va suivre», a-t-il dit en guise d'assurance.
Au sujet du fonds d'aide à la presse, Djamel Kaouane a soutenu que le Premier ministre a répondu à cette question, tout en assurant que le travail a avancé et le fonds sera mis en place dans les délais prévus.
Au sujet de l'exploitation des services du dernier satellite Alcom Sat 1 lancé récemment par l'Algérie en collaboration avec la Chine, le ministre a fait savoir qu'il sera opérationnel à partir de juin prochain et que des chaînes privées peuvent émettre sur ses fréquences pour garantir une meilleure qualité de diffusion. Par ailleurs, dans sa réponse aux préoccupations des membres de la commission des finances, le ministre a assuré que la liberté d'expression est garantie par la Constitution, tout en avouant qu'il y a eu des dépassements inacceptables qui ont touché à la vie privée des personnes.
Le ministre a justifié ces comportement par le manque de formation. Il a assuré que le rôle de contrôle est l'une des missions de l'autorité de régulation de la presse écrite qui est en cours d'installation.
Djamel Kaouane a assuré que son département ministériel s'engage à prendre en charge les préoccupations du secteur. Par ailleurs, au sujet du projet de loi sur la publicité, le ministre a soutenu qu'il n'est pas du tout à l'ordre du jour. «Ce projet n'est pas dans l'agenda du gouvernement auquel j'appartiens», a-t-il dit avant de conclure.
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Posté Le : 24/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nadia BENAKLI
Source : www.lexpressiondz.com