Algérie

Elle sera fabriquée par une entreprise algérienne



,Une entreprise publique d'Alger va pouvoir fabriquer une station de traitement d'eau et sa décalcification dont un modèle est actuellement en phase d'essai, avec un taux d'intégration de 80 %, ce qui permettra de réduire les coûts d'importation de cet équipement indispensable dans la chaîne de production d'eau potable. Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, l'a annoncé, dimanche, lors de sa visite dans la wilaya de Saida.Le ministre qui inspectait dans la commune d'Aïn Lahdjar, le projet de réhabilitation du réseau d'alimentation en eau potable (AEP) des communes de Saida, Aïn Lahdjar et Ouled Khaled, d'une longueur de 140 km, a fait savoir qu'une station de ce type sera installée à Aîn Skhouna pour débarrasser l'eau du calcaire qu'elle renferme. Hocine Necib, cité par l'APS, a appelé à accélérer la cadence des travaux afin d'achever dans les délais la réhabilitation de ce réseau. Il a rappelé que le Président Bouteflika insiste toujours sur la réalisation de ces projets ayant un lien direct avec l'amélioration du cadre de vie des populations. Toujours à Aïn Lahdjar, le ministre s'est enquis des travaux de réalisation de trois forages, lancés dans le cadre du programme d'urgence 2018 destiné à renforcer l'AEP de la ville de Saida.
En plus de l'AEP destinée à la population, le secteur des Ressources en eau se préoccupe également des questions liées à l'enjeu de la sécurité alimentaire à travers l'extension des superficies des terres irriguées. Lors d'un point de presse, le ministre a souligné que son département ?uvre, en collaboration, avec le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, à atteindre, à l'horizon 2022, une surface de 2 millions d'hectares (ha) de terres irriguées, dont les grands périmètres agricoles rappelant que l'Algérie dispose actuellement d'une surface de 1,350 million de ha de terres agricoles irriguées. Cet objectif est inscrit dans la démarche de diversification de l'économie nationale dans laquelle l'agriculture est appelée à occuper une place importante grâce à l'extension des terres agricoles irriguées et au développement des activités agricoles. La réutilisation des eaux usées épurées, à des fins agricoles, entre dans ce cadre.
Les projets de réalisation de 30 stations d'épuration des eaux usées à travers le pays et les 56 autres stations qui sont en cours de réalisation permettront de produire 600 millions de m3 d'eaux épurées d'ici 2021. "Cette quantité d'eau épurée sera exploitée dans le domaine des surfaces irriguées à travers le pays », a indiqué le ministre. A ce propos, en inspectant le périmètre de Dhayat Zraguet, dans la commune d'Aïn Skhouna, Hocine Necib a donné des instructions pour augmenter les surfaces agricoles irriguées de cette région qui sont actuellement de 1.500 ha et a appelé l'Office national d'irrigation et de drainage d'eau à élaborer une étude scientifique du périmètre de Dhayat Zraguet pour délimiter la surface agricole à créer, à irriguer et à exploiter dans diverses activités agricoles.
Le ministre s'est rendu à Youb où il a inspecté le projet de réalisation d'une station d'épuration d'eaux usées (STEP) et inauguré le siège de la subdivision des ressources en eau. Par ailleurs, Hocine Necib a signalé que «la capacité actuelle de stockage des 36 barrages que compte le pays est de 8,5 milliards de m3 d'eau. Les 11 stations de dessalement d'eau de mer produisent, quant à elles, 2 millions de m3. A l'horizon 2020, a-t-il ajouté, l'Algérie disposera d'une capacité de stockage de 9 milliards de m3 d'eau après la fin des travaux de 5 nouveaux barrages en cours de construction.


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