L'Algérie ne renoncera pas à la lutte antiterroriste. Elle mènera la bataille sur tous les fronts et fera parler davantage de son expérience de lutte et des nouvelles données à intégrer pour résorber le phénomène.L'Algérie ne renoncera pas à la lutte antiterroriste. Elle mènera la bataille sur tous les fronts et fera parler davantage de son expérience de lutte et des nouvelles données à intégrer pour résorber le phénomène.L'année, qui vient de s'écouler, a été riche en épreuves et en expérience. La bataille s'est radicalisée avec la montée en puissance de certains groupes terroristes, à l'exemple de Daech et consorts. Mais en la matière les autorités, en charge de ce dossier, ont porté la voix au plus haut à l'international.Une présence diplomatique intensifiée avec le ministre des Affaires étrangères qui a exploiter les grands rendez-vous pour réexpliquer la démarche de lutte du phénomène de violence le plus dangereux de l'histoire de l'humanité. Les séminaires et colloques comme celui d'Oran, organisé en décembre dernier, donnent tout l'aperçu sur l'unanimité de tous les Etats du monde à combattre et isoler les groupes terroristes.La multiplication des attentats avec de nouveaux modes opératoires par Daech en France, Mali, Tchad et Nigeria a fait en sorte que la prise de conscience sur la dangerosité du phénomène s'amplifie. L'Onu s'est démarqué par son silence pour apporter toute l'aide et le concours aux pays menacés qui ne se comptent pas uniquement dans les pays du Moyen-Orient (Irak, Syrie, Egypte) ou du Maghreb.Il aura fallu que la France, pays qui se range parmi les puissants, soit ébranlé par les attentats du 13 novembre dernier pour que les autres pays d'Europe s'unissent autour du même combat. La réaction passive et la tiédeur qui les avaient caractérisées auparavant sont mises de côté pour s'inscrire dans la logique de repousser la terreur qui menace tout le continent. Face à la montée en flèche des groupes djihadistes dont les chiffres révélés dernièrement par la ministre de la Justice française, Taubira ont fait fléchir plus d'un.Des milliers de combattants arrivent à rejoindre les groupes criminels en Syrie mais le plus inquiétant ce sont les réseaux dormants en Europe qui ont une capacité de nuisance redoutable. Dans cette logique de guerre, l'Europe par le biais de ses officiels et ses diplomates, a affirmé qu'elle "ne peut plus se passer de l'expérience algérienne", qui a été saluée maintes fois.L'Algérie ne compte pas adopter la méthode classique pour traquer et éliminer les groupes terroristes. Elle utilise les nouvelles techniques de renseignement les plus sophistiquées et fait en sorte que le partage de l'information sur le fonctionnement et les modes opératoires des groupes terroristes soit anticipée.Sur le front intérieur, les opérations ont enregistré un succès par l'élimination quotidienne de groupes et de leurs acolytes - les narco-trafiquants -. L'ANP a été à la hauteur de ses missions en opérant partout des opérations se soldant par des pertes notables au sein des rangs de ces groupes criminels.Au niveau des frontières, les mesures prises pour la surveillance et la traque sans merci des bandes armées ont dissuadé ces dernières de pénétrer les frontières ou de tenter des incursions dans la bande frontalière libyenne. Toutefois, l'Algérie n'est plus seule. La sécurité du Sahel et la tentative de récupération des pays puissants de ce vaste territoire pour en faire une zone tampon ont échoué.Il appartient donc à ces pays de former leurs troupes d'élites antiterroristes et de miser sur un renseignement efficace et les recommandations d'experts pour que le danger terroriste se voit réduit. Deux conférences seront organisées à Alger. L'une portera sur la place de la démocratie dans la déradicalisation et l'autre concernera l'utilisation de l'Internet et des réseaux sociaux par les groupes terroristes. Ces conférences sont prévues au cours du 1er trimestre 2016.L'année, qui vient de s'écouler, a été riche en épreuves et en expérience. La bataille s'est radicalisée avec la montée en puissance de certains groupes terroristes, à l'exemple de Daech et consorts. Mais en la matière les autorités, en charge de ce dossier, ont porté la voix au plus haut à l'international.Une présence diplomatique intensifiée avec le ministre des Affaires étrangères qui a exploiter les grands rendez-vous pour réexpliquer la démarche de lutte du phénomène de violence le plus dangereux de l'histoire de l'humanité. Les séminaires et colloques comme celui d'Oran, organisé en décembre dernier, donnent tout l'aperçu sur l'unanimité de tous les Etats du monde à combattre et isoler les groupes terroristes.La multiplication des attentats avec de nouveaux modes opératoires par Daech en France, Mali, Tchad et Nigeria a fait en sorte que la prise de conscience sur la dangerosité du phénomène s'amplifie. L'Onu s'est démarqué par son silence pour apporter toute l'aide et le concours aux pays menacés qui ne se comptent pas uniquement dans les pays du Moyen-Orient (Irak, Syrie, Egypte) ou du Maghreb.Il aura fallu que la France, pays qui se range parmi les puissants, soit ébranlé par les attentats du 13 novembre dernier pour que les autres pays d'Europe s'unissent autour du même combat. La réaction passive et la tiédeur qui les avaient caractérisées auparavant sont mises de côté pour s'inscrire dans la logique de repousser la terreur qui menace tout le continent. Face à la montée en flèche des groupes djihadistes dont les chiffres révélés dernièrement par la ministre de la Justice française, Taubira ont fait fléchir plus d'un.Des milliers de combattants arrivent à rejoindre les groupes criminels en Syrie mais le plus inquiétant ce sont les réseaux dormants en Europe qui ont une capacité de nuisance redoutable. Dans cette logique de guerre, l'Europe par le biais de ses officiels et ses diplomates, a affirmé qu'elle "ne peut plus se passer de l'expérience algérienne", qui a été saluée maintes fois.L'Algérie ne compte pas adopter la méthode classique pour traquer et éliminer les groupes terroristes. Elle utilise les nouvelles techniques de renseignement les plus sophistiquées et fait en sorte que le partage de l'information sur le fonctionnement et les modes opératoires des groupes terroristes soit anticipée.Sur le front intérieur, les opérations ont enregistré un succès par l'élimination quotidienne de groupes et de leurs acolytes - les narco-trafiquants -. L'ANP a été à la hauteur de ses missions en opérant partout des opérations se soldant par des pertes notables au sein des rangs de ces groupes criminels.Au niveau des frontières, les mesures prises pour la surveillance et la traque sans merci des bandes armées ont dissuadé ces dernières de pénétrer les frontières ou de tenter des incursions dans la bande frontalière libyenne. Toutefois, l'Algérie n'est plus seule. La sécurité du Sahel et la tentative de récupération des pays puissants de ce vaste territoire pour en faire une zone tampon ont échoué.Il appartient donc à ces pays de former leurs troupes d'élites antiterroristes et de miser sur un renseignement efficace et les recommandations d'experts pour que le danger terroriste se voit réduit. Deux conférences seront organisées à Alger. L'une portera sur la place de la démocratie dans la déradicalisation et l'autre concernera l'utilisation de l'Internet et des réseaux sociaux par les groupes terroristes. Ces conférences sont prévues au cours du 1er trimestre 2016.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 04/01/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : FAYÇAL ABDELGHANI
Source : www.lemidi-dz.com