L'assassinat dont a été victime le ressortissant français, Hervé Gourdel, en Algérie, a fait réagir l'association Djazaïrouna des familles victimes du terrorisme islamiste. Dans un communiqué parvenu hier à la rédaction, elle condamne l'acte "odieux" commis par un groupe se réclamant de l'organisation Daech (acronyme en arabe de l'Etat islamique) et elle présente ses condoléances à la famille d'Hervé Gourdel, en espérant que celle-ci trouve "le courage de (le) survivre après cet acte barbare".Par ailleurs, Djazaïrouna se félicite d'une "pareille réaction" pour "la première fois" de la communauté internationale face à cet assassinat perpétué en Algérie, rappelant au passage que dans les années 1990, lorsque l'ex-parti islamiste, le FIS, avait "décidé de décimer une partie du peuple algérien" et que l'acte terroriste islamiste était aussi perpétué contre des étrangers, c'était "l'indifférence dans le meilleur des cas, si ce n'est le dénigrement ou l'accusation de la victime d'être à la solde des généraux, au lieu de condamner les bourreaux islamistes sanguinaires."Dans ce cadre, l'association qui travaille "pour le devoir de mémoire, de vérité et de justice" relève, en outre, qu'à cette époque, les représentants des ONG internationales des droits de l'Homme ne se gênaient pas de poser "des questions suspectes aux victimes, transformant par là la victime en accusée, jusqu'à ce qu'elle prouve son innocence"."Il était clair que tant que la communauté internationale ne dénonce pas les crimes des islamistes, d'une manière claire et sans ambiguïté aucune, les actes barbares se poursuivraient, pas seulement en Algérie, mais également ailleurs", même dans les pays qui soutiennent les islamistes algériens se trouvant sur leur territoire, souligne l'association Djazaïrouna. Cette dernière lève ainsi le voile sur une certaine hypocrisie de l'Occident qui, "sous le prétexte de la démocratie", a prévalu et fait beaucoup de mal à notre pays, alors que l'opinion de la majorité des Algériens "est bafouée" et que "les femmes subissent le pire sous le diktat des islamistes, qui ne reconnaissent à la femme que le choix de la couleur de son djelbab (voile islamiste, ndlr)". Non sans se demander : "Est-ce le début de la fin de la sympathie dont jouissait le terrorisme islamiste en Occident '"
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Posté Le : 27/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hafida Ameyar
Source : www.liberte-algerie.com