Algérie

Elle regroupera les scientifiques locaux et ceux de la diaspora Académie algérienne des sciences et des technologies mise en place en 2014



Elle regroupera les scientifiques locaux et ceux de la diaspora Académie algérienne des sciences et des technologies mise en place en 2014
L'Algérie est « le seul pays avec la Libye dans le bassin méditerranéen à ne pas en posséder », souligne-t-on et ce malgré « le potentiel de qualité » qui existe et qui « profite largement aussi bien aux Etats-Unis qu'à la France », disent certains invités. C'est le Conseil national économique et social (Cnes) qui a organisé cette journée de réflexion où l'on a parlé dans ces « préliminaires » surtout des structures, des statuts, des textes (faut-il un simple décret ou une loi) pour assurer son autorité et son indépendance...Plusieurs chercheurs algériens dont ceux de la diaspora comme le mathématicien Ahmed Djebbar, le physicien Abderrahmane Tajeddine qui a eu à diriger un laboratoire de recherche au CNRS français, étaient présents aux côtés de nos professeurs et responsables d'université et centre de recherche. Selon le Pr. Kada Allab, coordinateur du projet, l'Algérie dispose d'une matrice scientifique incontestable, « la plus consistante d'Afrique et du monde arabe ». On compte « 47.000 enseignants chercheurs, 1.200 centres de recherche universitaires et de 2.000 chercheurs permanents », souligne-t-il. L'Académie algérienne des sciences et des technologies sera « une force de proposition neutre incontestable » et « d'un appui certain pour les décideurs », avait noté un chercheur algérien, ancien responsable de l'Ecole polytechnique. Les officiels qui composent la délégation de scientifiques français qui regroupe des responsables du CNRS, son président (élu) et sa Secrétaire perpétuelle (c'est l'appellation officielle) ainsi que le directeur du Groupement inter-académique pour le développement (GIAD) ont estimé que les scientifiques algériens peuvent participer « à l'enrichissement du savoir mondial au vu de l'expérience qu'on a eue avec eux dans les différents centres de recherche ». L'idée de lancer une académie algérienne dans le domaine des sciences et des technologies remonte à trois ans, suite à des discussions avec les homologues français dont l'expérience « remonte à plusieurs siècles », a soutenu le président du Cnes, Mohamed Seghir Babès. Un mémorandum sera signé à cet effet pour « accompagner les Algériens dans la concrétisation de ce projet », a-t-il précisé.


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