La cérémonie s'est déroulée en présence des ministres de l'Intérieur et des Collectivités locales, de la Communication et de la Justice, et d'autres cadres de ministères concernés par les élections ainsi que des chefs de partis politiques.
La cérémonie de l'installation des membres de la Commission nationale de supervision des élections locales du 29 novembre a eu lieu hier, à la Cour suprême, à Alger. Elle compte 311 magistrats, répartis ainsi : 76 magistrats de la Cour suprême, 10 magistrats du Conseil d'Etat, 188 des cours et 37 autres des tribunaux.
Cette commission, qui a supervisé les dernières élections législatives, n'a pas connu de grands changements dans sa composante. Selon le président, M. Boudi, seulement quelques nouveaux membres ont rejoint la commission. Elle compte, selon ses dires, 25,08% de femmes en son sein. Présidée par M. Slimane Boudi, la cérémonie s'est déroulée en présence de Daho Ould Kablia, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Mohand-Oussaïd Belaïd, ministre de la Communication, Mohamed Charfi, ministre de la Justice, garde des Sceaux, plusieurs autres personnalités et cadres de ministères concernés par les élections et des chefs de parti politique, comme Moussa Touati, Ali Boukhenzna, des sénateurs...
Lors de son discours, le président de la commission a indiqué que cette dernière répond au souci 'de traduire d'une manière démocratique la volonté du peuple". Elle traduit aussi l'engament du président Bouteflika à préserver la volonté des Algériens dans le choix de leurs représentants. Il a ajouté qu'elle est aussi une traduction effective des engagements internationaux de l'Algérie à respecter la volonté du peuple.
Lors d'un point de presse animé en marge de l'installation des membres de la commission, M. Boudi a insisté sur le fait que les accusations de fraude portées sur les dernières législatives 'ne sont que des ouï-dire, sans grande influence", en accusant 'les perdants" d'avoir animé cette campagne de dénigrement du processus électoral législatif, a-t-il dit en substance.
Il a insisté, par ailleurs, sur le travail 'de supervision nécessaire et objectif" réalisé par la commission qu'il préside.
Concernant les indemnités dont bénéficient ses membres, M. Boudi a été évasif dans ses réponses. Alors que des informations évoquent une indemnité de 3 millions de dinars, M. Boudi a souligné que 'l'Etat a assuré tous les moyens nécessaires pour que les membres de la commission fassent leur travail dans de bonnes conditions".
Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur a indiqué que des convocations seront adressées aux partis pour désigner leurs représentants dans cette commission.
M M
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Posté Le : 25/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Mouloudj
Source : www.liberte-algerie.com