Algérie

Elle dit ne pas connaître les intentions de Bouteflika



Elle dit ne pas connaître les intentions de Bouteflika
Le Parti des travailleurs ne lâche pas prise au sujet de la dissolution du Parlement. Louisa Hanoune considère que cette revendication est l'aboutissement «rationnel» de la réforme politique.Nawal Imès - Alger (Le Soir)Point de changement de position au PT. Sa secrétaire générale est revenu hier à la charge pour affirmer qu'elle n'avait aucunement revu à la baisse ses revendications.L'organisation d'élections législatives anticipées figure toujours en tête de liste de ses revendications même si Hanoune avoue que «nul n'est en mesure de connaître les intentions du président de la République en la matière».Le numéro un du Parti des travailleurs animait, hier, une conférence de presse au cours de laquelle elle a tenu à apporter quelques précisons, notamment en ce qui concerne les positions du parti vis-à-vis de l'initiative de la Coordination pour la transition.D'emblée, elle a affirmé qu'elle n'était nullement tenue de commenter les activités des autres formations politiques, ajoutant n'avoir pas pris part à la réunion de Mazafran car ne se sentant concernée à aucun moment et ne partageant pas la même vision que ses organisateurs.D'ailleurs, dit-elle, personne n'avait sollicité le parti pour y prendre part et ce dernier, dit-elle, n'était pas non plus demandeur. Hanoune pense d'ailleurs que les périodes de transition ont prouvé leurs limites dans plusieurs pays et que la seule solution pour le parti résidait dans le combat pour des élections libres. Le bureau politique du parti se réunira mardi prochain pour évoquer les préparatifs de l'université d'été et discuter des propositions du parti dans le cadre des consultations autour de la Constitution.Le PT a, en effet, rendez-vous avec Ouyahia pour faire part de ses propositions. Hanoune avertit, cependant, que quelle que soit la manière dont sera approuvé le texte final, la parole doit revenir au peuple.A ce sujet, Hanoune demande au président de la République d'ouvrir un large débat public au sujet de la Constitution et se dit consciente qu'il n'y a pas d'intention de changer la nature du régime qui, dit-elle, est hybride car n'étant ni présidentiel, ni parlementaire, mais tout juste une pâle copie du régime français.




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