Algérie

Elle devrait remplacer la Barbie et la Foula La poupée algérienne en quête d'existence


Elle devrait remplacer la Barbie et la Foula
                                    La poupée algérienne en quête d'existence
Patrimoine - A travers ses différents types de fabrication et d'habillage, la poupée est incontestablement un miroir reflétant la tradition sociale.
Plus qu'un jouet, un témoin de l'histoire, et un symbole culturel, la poupée a mérité son Salon national dont elle est le seul thème. Ce salon a été organisé à l'initiative de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya d'Alger, du 19 au 21 décembre 2010. Organisateurs et participants affirment que cette première édition est à louer étant une idée jusqu'ici inédite.
En effet, malgré le grand apport de ce joli jouet qu'on appelle «poupée» pour le développement de l'individu en tant qu'entité et la société en tant qu'ensemble et unité culturelle, il n'a pas eu droit à tout l'intérêt qu'il mérite. Le premier Salon de la poupée a donc été un important moment pour revisiter notre riche patrimoine culturel et artistique. Les exposants, des femmes pour la plupart, ont accompagné leurs poupées par une panoplie d'objets inspirés du patrimoine national dans toute sa diversité.
Et ce fut à l'occasion de faire revivre cet objet dans l'esprit de la jeunesse. On déplore cependant que ce salon ait été raccourci d'une journée, à la surprise des visiteurs et des participants. Cela n'a pas manqué d'engendrer un grand désagrément pour les uns et les autres, surtout qu'il a coïncidé avec la première semaine des vacances d'hiver pour les écoliers. Mais pendant deux jours, un important afflux de familles, de représentants des maisons de jeunes et des associations ainsi que d'enfants a été enregistré. Dans sa première édition, le Salon de la poupée a drainé la participation de 39 wilayas, soit une totalité de 410 participants entre particuliers, associations et maisons de jeunes.
Toutefois, l'aspect de la poupée visé par ce rendez-vous ne semblait pas être bien défini.
Certaines participantes ont apporté des poupées achetées dans des magasins pour les habiller de tenues traditionnelles. Ce qui a réduit la définition de la poupée à un simple support de la tradition et non une culture en soi.
Hassen Metref, responsable de la Ligue des arts dramatiques et cinématographiques de la wilaya de Tizi Ouzou, a eu ces mots pour cette première expérience : «Bien, en dépit de quelques couacs.» «C'est une première expérience, mais dans l'ensemble c'est une réussite extraordinaire, et puis le thème me plaît beaucoup.
Et même s'il paraît puéril, il faut savoir que dans tous les pays, il y a un musée de la poupée.» Insistant sur l'utilité de promouvoir la poupée, il ajoute qu'elle peut se décliner en plusieurs modèles.
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