Algérie

Elle aura coûté 12 milliards: La route de l'ancien abattoir réceptionnée dans une semaine



Après huit tentatives de réfection, qui se sont toutes soldées par de cuisants échecs et de grosses dépenses inutiles, le tronçon dit de l'ancien abattoir qui relie le centre-ville à la gare routière Est et l'autoroute via la cité du Bardo, sera officiellement réceptionné dans une semaine.

A vrai dire, cet axe a été rouvert à la circulation voilà déjà quelques jours mais, comme le signale M. S'mira Rabah, le directeur technique de l'APC de Constantine, il reste encore quelques points à revoir et quelques détails à peaufiner, notamment de petites parcelles à bitumer.

Voilà donc que la circulation sur cet axe a repris, à la grande joie des automobilistes et particulièrement des chauffeurs de taxis, qui du centre-ville desservent sans discontinuer la gigantesque gare routière de l'Est. Initialement prévus pour une durée de treize mois, les derniers travaux n'auront duré que huit mois pour un montant total cumulé de douze milliards de centimes pour un tronçon de deux kilomètres environ. Même si a priori les choses semblaient élémentaires, la mission de l'entreprise en charge des travaux ne fut jamais une sinécure.

Situé sur le flanc droit de l'oued Rhumel, ce tronçon a toujours été sujet à des glissements de terrain importants. En plus des alluvions importantes et parfois même des crues de l'oued et des eaux abondantes déversées à longueur d'année par l'abattoir (aujourd'hui délocalisé), il a fallu situer avec précision le point de départ de certaines fuites d'eau provenant de sources souterraines pour enfin se mettre au travail.

Entre-temps, la fermeture de cette route posait de gros problèmes de circulation routière quand on sait que cet axe constitue avec celui du Chalet des Pins, le passage obligé de tout véhicule se dirigeant vers la sortie Est de Constantine, autrement dit vers les villes de Guelma, Tébessa, Aïn Beïda, Batna, Biskra et vers le Grand Sud algérien. Comme nous le souligne le directeur technique de l'APC de Constantine, de la fiabilité des études techniques dépendait directement la réussite de l'entreprise.

Et c'est pour cela que tour à tour et depuis novembre 2007, les bureaux français de SEMICSOL et algérien de SETICO allaient respectivement plancher sur le dossier avec la collaboration de la direction de l'Hydraulique et la conservation des forêts qui sans relâche auront veillé sur toutes les étapes de la réalisation de cet ouvrage entamé en août 2008 et terminé en février 2009.




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