L'équipe nationale n'a pas justifié hier son statut de mondialiste à Bangui
pour le compte de la seconde journée des éliminatoires de la CAN 2012 en se
faisant surprendre par une équipe de la République centrafricaine qui a
bouleversé la hiérarchie, en prouvant sur le terrain qu'elle méritait mieux que
son classement FIFA, soit la 172ème position, face aux Verts qui ont été
décevants sur tous les plans durant cette rencontre où seul M'Bolhi a surnagé
de ce naufrage en sauvant son équipe d'une lourde défaite. Une autre défaite
qui vient à point nommé mettre à nu les carences de cette équipe nationale qui
a été transparente face à un adversaire qui aura prouvé que le nul décroché en
terre marocaine n'est point une surprise.
Donc, a priori, il faudra compter
avec cette jeune équipe de la République centrafricaine couvée par l'entraîneur
Jules Accorsi qui a aligné un team complet dans toutes ses lignes qui s'est mis
d'entrée dans la peau d'un favori grâce à l'abattage de ses joueurs mieux
disposés sur le terrain avec une stricte application des consignes,
contrairement aux nôtres qui erraient sur la pelouse du stade Barthélemy
Boganda. Au fil des minutes et alors que la rencontre tirait à sa fin, même
si Djebbour avait une occasion en or de mettre son équipe sur orbite à l'heure
de jeu, on se disait que le point du nul pouvait être une bonne opération pour
les Verts et ce au vu de la physionomie de la rencontre où les camarades de
Lemouchia, rentré à la place de Yebda en seconde période, n'ont pas répondu à
l'attente. Mais l'orage qui s'est abattu sur le terrain à dix minutes de la fin
a changé le cours des événements.
Transcendés, les protégés de
Jules Accorsi ont été récompensés de leurs efforts en remportant un succès fort
mérité qui ne souffre d'aucune contestation en ouvrant la marque à neuf minutes
de la fin sur un tir puissant des vingt mètres du remplaçant Audin Badou qui
eut raison de M'Bolhi avant que Kéthévoama Thérence ne corse l'addition cinq
minutes plus tard. Donc chapeau bas pour la République centrafricaine qui aura
prouvé une fois de plus qu'il n'y a plus de petite équipe où seul le travail
paye. Leur mérite est d'autant plus grand en dominant largement un mondialiste
qui a fini par redescendre de son nuage en apprenant à ses dépens que seule la
réalité du terrain compte. Pour résumer le tout concernant cette sortie que
l'on peut qualifier d'humiliation, le football n'est pas une science exacte.
Une rencontre ça se gagne sur le terrain et non sur le papier. Ce dimanche 10
octobre est à marquer d'une pierre noire dans l'histoire du football algérien.
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Posté Le : 11/10/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : M A
Source : www.lequotidien-oran.com