Eliminations successives des équipes nationales Les impairs de la FAF

La gestion des équipes nationales prônée par la FAF a donné les résultatsque plusieurs observateurs déplorent aujourd'hui, une gestion qui a fait quetoutes les sélections de football se font éliminer dès les premiers tours. Lescadets, les juniors et les espoirs ont connu le même sort. L'élimination desespoirs aux Jeux Africains dernièrement aurait pu être évitée si la FAF avait copiéce qui se fait dans d'autres fédérations.Une coordination entre l'entraîneur de l'EN «A» et celui des espoirsaurait pu éviter ces contre-performances au football algérien. Cependant, forceest de constater que Cavalli et Guendouz ne se connaissent pas ! Ailleurs,l'entraîneur des espoirs fait partie du staff technique de l'équipe nationale«A». Quand il n'est pas avec les «A», il s'occupe des espoirs. L'actuel coachde l'équipe de France était entraîneur des espoirs. Mieux encore, lesélectionneur national de Tunisie Roger Lemerre a accompagné l'équipe espoirstunisienne en Algérie. Pour l'anecdote, le COJA avait réservé une chambre àLemerre dans un grand hôtel à Alger, mais cet entraîneur a refusé cette chambred'hôtel en insistant pour qu'il soit hébergé avec les joueurs de l'équipeespoirs de Tunisie. C'est dire le travail de suivi et de complémentarité auniveau du staff de l'équipe de football de Tunisie. En Algérie, l'entraîneurnational Cavalli, qui devait avoir un droit de regard sur les espoirs, est toutle temps absent. Il ne vient en Algérie que lors des dates FIFA avec lesjoueurs sélectionnés alors qu'il aurait pu assister aux matches des espoirs etdonner un coup de main à Guendouz, lequel devait faire partie du staff. A titred'exemple, Cavalli ou Heddane auraient pu attirer l'attention de Guendouz surla titularisation du gardien de but Zemamouche. Ce dernier, qui est jeune (22ans) et disposant de bonnes qualités, traverse une situation difficile. Il araté la finale de la coupe d'Algérie et le président de l'USMA prospecte pourrenforcer ce poste. Un détail qui dénote de l'erreur de Guendouz, lequel auraitpu ne pas la commettre, s'il travaillait en collaboration avec le staffnational.