Les services de la sûreté de la wilaya d'Alger ont enregistré en décembre 2017 l'éradication de 26 décharges sauvages et le recensement de 119 bâtisses érigées sans autorisation de construction, indique un communiqué de ces mêmes services.La brigade de police de l'urbanisme et de la protection de l'environnement a enregistré, durant le mois de décembre 2017, l'éradication de 26 sites de décharges anarchiques, en coordination avec les autorités locales, outre des interventions concernant le déversement d'ordures, d'eaux usées et autres déchets sur la voie publique, pouvant causer des accidents et nocifs pour la santé, précise le communiqué. Dans le cadre du suivi de la gestion et de l'élimination des déchets, les services concernés ont recensé, durant la même période, 244 interventions relatives aux rejets et abandon de déchets inertes résultant de l'exploitation de carrières, de mines et de travaux de démolition, de construction et de restauration.
Concernant l'urbanisme, les mêmes services ont enregistré 199 interventions sur des sites de construction sans permis et 3 autres concernant la non-conformité de la construction, ainsi que d'autres interventions (23) concernant l'activité commerciale illégale sur la voie publique, ajoute le communiqué.
Les services de l'hygiène et de la santé publique ont enregistré, selon la même source, 4 interventions pour abandon de cadavres d'animaux ou de matières d'origine animale. Concernant les espaces verts, la police de l'urbanisme est intervenue 4 fois pour mettre un terme aux dépassements portant atteinte et au non-respect de ces espaces. Il est vrai que le caractère intransigeant de ces interventions fait d'elles un moyen de dissuasion efficace contre la prolifération de l'anarchie et du désordre en milieu urbain. Cependant, les citoyens les plus enclins au civisme relèvent nombre d'infractions qu'il faut prendre en considération.
Les exemples qui illustrent le plus ce genre de transgressions ne manquent pas. A Douar Ben Ziane, un lieudit qui se trouve sur les berges de Oued El Hamiz, les habitants, les propriétaires de commerces et d'ateliers jettent leurs détritus carrément dans l'oued, qui est devenu au fil du temps un réceptacle de toutes sortes de déchets composés de débris de maçonnerie, de produits ferreux et de plastiques. A Dergana, les abords d'une nouvelle route reliant la localité à celle de Harraga sont ponctués de monticules de déchets.
Des camions, à l'abri des regards et à la faveur de la nuit, laissent leurs chargements de gravats et d'autres matières sur le bas-côté de la route. «On ne peut pas mettre un policier derrière chaque citoyen. Néanmoins, il convient de renforcer la surveillance dans les endroits où s'effectuent généralement les déchargements. Aussi, il est impératif de faire de la sensibilisation à l'endroit des citoyens. La lutte contre ce genre d'infractions passe également par une approche pédagogique», confie un habitant de la localité de Douar Ben Ziane.
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Posté Le : 16/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Saci Kheireddine
Source : www.elwatan.com