Algérie

Electrification du réseau ferroviaire



Le vandalisme retarde la livraison du tronçon Alger-Thénia La livraison par Alstom du projet d’électrification du réseau ferroviaire de la banlieue d’Alger, initialement prévue en février 2008, vient d’être reportée à septembre prochain. Ce retard est motivé en grande partie par les actes de vandalisme qui ont touché la caténaire nouvellement installée dans le cadre de l’électrification du réseau ferroviaire de la banlieue algéroise. Sur une longueur de 350 km de câbles électriques de la caténaire, une cinquantaine de kilomètres ont disparu ou ont été volés par des personnes qui s’adonnent à la contrebande du cuivre. Le préjudice du vandalisme est double: retard dans la livraison et hausse du coût du projet. Selon le nouveau planning des travaux, le groupement dirigé par Alstom livrera la partie du projet située entre Alger et Thénia avant juin prochain. L’achèvement des travaux sur la seconde partie, celle située entre Alger et la Chiffa, est programmé pour septembre 2008. La fin des travaux sera suivie d’une nouvelle étape de tests techniques des nouvelles rames électriques qui constitueront le futur RER algérien. Les tests dureront au moins trois mois. Les premiers trains électriques rouleront sur le réseau ferré de la banlieue d’Alger à partir de fin 2008. Malgré ces petits déboires, la SNTF poursuit sa politique d’investissement puisqu’un groupement, franco-algérien, de bureaux d’études, a décroché un contrat de 40 millions dans les chemins de fer en Algérie. Le groupement, constitué de Secorail (France, chef de file) et de Sotref (Algérie), réalisera dans un délai de 19 mois les études et travaux d’assainissement, de renouvellement du rail, voie et ballast, et de protection contre les inondations des lignes ferroviaires entre Mohammadia et Mostaganem et entre Oued-Tinn et Marsat El-Hadjadj près d’Arzew. Par ailleurs, l’Anesrif a choisi le groupement de bureaux d’études constitué par SNC Lavalin (Canada) et Ardanuy (Espagne) pour le contrôle et la surveillance des études et travaux de modernisation et d’électrification de la ligne ferroviaire entre Thénia et Tizi-Ouzou. Le montant du contrat avoisine 14 millions d’euros. De son côté, le groupement germano-canadien composé de Dessau international (Canada) et Obermeyer et Bernard (Allemagne-Autriche) assurera, pour près de 16 millions d’euros, le contrôle et la surveillance des études et travaux de la nouvelle ligne ferroviaire à voie unique entre Saïda et Moulay Slissen. L’Anesrif a également confié à un groupement franco-allemand la surveillance et le contrôle des études et travaux de dédoublement de voie et de modernisation de la ligne ferroviaire entre Khemis Miliana et El-Afroun. Le groupement est composé de Systra (France, chef de file) et Poyry infra (Allemagne). Montant du contrat: 15 millions d’euros. Par ailleurs, le suivi des travaux de construction de la nouvelle ligne ferroviaire entre Tlemcen et Oued Tlélat près d’Oran a été attribuée au groupement de bureaux d’études TPF Planege (Portugal), Getinsa (Espagne) et Saeti (Algérie) pour près de 25 millions d’euros. Un groupement de bureaux d’études germano-algéro-espagnol a été désigné par l’Agence nationale des investissements ferroviaires (Anesrif) pour le contrôle et la surveillance des travaux d’aménagement des installations ferroviaires de la banlieue d’Alger et le contrat avoisinerait 30 millions d’euros. Le groupement, qui a été engagé pour un délai de 48 mois, est constitué de DB International (Allemagne, chef de file), DE Consult succursale (Algérie), Sétirail (Algérie), Sidem (Algérie), Getinsa (Espagne) et Ayesa (Espagne). Les travaux d’aménagement des installations ferroviaires de la banlieue d’Alger ont été confiés par l’Anesrif à un groupement algéro-russe constitué de Russian Railways et Infrail pour près de 850 millions d’euros. L’aménagement des installations ferroviaires de la capitale fait partie du vaste projet d’électrification du réseau ferré de la banlieue d’Alger. Enfin, le groupe américain Louis Berger Inc a décroché un contrat de près de 36 millions d’euros en Algérie. Le projet porte sur le contrôle et la surveillance pour le compte de l’Anesrif du projet de construction, clés en main, d’une nouvelle ligne ferroviaire de 175km entre Thénia et Bordj Bou-Arreridj. Le bureau d’études américain a été engagé pour un délai de 48 mois. Les Américains vont contrôler et surveiller les travaux confiés en août dernier au groupement sino-turc CCECC et Ozgun pour près de 2 milliards d’euros. Saïd Farhi


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