Algérie

Elections municipales en France Les candidats d'origine algérienne peinent à se faire élire



Le scénario des dernières élections législatives risque de se reproduire pour les candidats d'origine algérienne à l'occasion des élections municipales françaises, dont le second tour se tient dimanche prochain. Les candidats de la diversité, comme on les appelle, pour ne pas dire qu'ils sont issus de l'émigration (en tout cas pour leurs parents), trouvent un mal fou à se faire élire. Même s'ils étaient présents en nombre sur les différentes listes des législatives, aucun prétendant issu de l'émigration n'avait été élu au printemps de l'année passée. Les observateurs avaient alors noté le retard français dans ce domaine, alors que de nombreux pays européens, à l'instar de l'Allemagne, de la Hollande ou encore de l'Espagne, ont depuis de longues années des députés issus de l'émigration. Conseiller du président Nicolas Sarkozy, le dynamique Rachid Kaci, tête de liste UMP, à Nanterre, n'a pas pu contrecarrer l'influence communiste dans cette région du département des Hauts-de-Seine. Candidate malheureuse des législatives dans le 10ème arrondissement de Paris, la courageuse Lynda Asmani, tête de liste UMP, pour ces municipales, toujours dans le même arrondissement, est en ballotage défavorable (avec 15,91 % des suffrages) et a visiblement peu de chance de se faire élire au second tour. Tête de liste pour le Modem dans le 4ème arrondissement de Paris, la volontaire Nacera Mehal n'a recueilli que 8,16 % des suffrages : elle est donc éliminée de la course. Président du Mouvement des jeunes socialistes, le tonitruent Razzi Hammadi, tête de liste du parti socialiste à Orly, ne recueille que 13,30 % des suffrages et arrive en troisième position : ses chances d'élection au second tour ne sont pas grandes. Candidate des verts dans le 11ème arrondissement de Paris, l'expérimentée Khadidja Bourcart arrive en quatrième position avec 7,92 % des voix. Khadidja Bourcart est pourtant conseillère de Paris depuis 2001. En Seine-Saint-Denis, dans la région parisienne, le département où les Français d'origine algérienne sont le plus nombreux, beaucoup de candidats se sont portés sur les différentes listes, de droite ou de gauche mais il semble qu'au final, peu ou peut-être personne ne sera élu. Cet état des lieux de l'espace électoral parisien ressemble, sur le tableau des résultats, au reste de la France où les candidats issus de l'émigration algérienne sont moins nombreux. C'est dire qu'il y a encore du chemin à faire.


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