C'est le dernier maillon qui devrait, aujourd'hui, avec ce rendez-vous électoral pour le renouvellement des Assemblées populaires communales et de wilaya (APC/APW), achever le processus d'édification institutionnelle entamé par le référendum sur la révision de la Constitution du 1er novembre 2020 et suivi par les élections législatives du 12 juin dernier. Le président de la République, dont l'élection le 12 décembre 2019 a amorcé ce parcours, avait qualifié, le 28 septembre dernier, les élections locales d'»étape cruciale du processus de redressement, dont découleront des assemblées représentatives à même de prendre en charge les préoccupations et les aspirations des citoyens».Près de 24 millions d'électeurs sont, ainsi, appelés aux urnes, ce samedi 27 novembre, pour élire leurs représentants locaux au sein des APC et APW parmi 115.230 candidats en lice pour prendre les sièges des mairies et 18.993 autres qui briguent les sièges des APW. Des chiffres imposants qui plaideraient, à eux seuls, en faveur d'une participation respectable des électeurs à ce rendez-vous. Sur le plan de l'organisation, incluant la mise en place d'un protocole sanitaire adéquat, adopté lors des deux derniers rendez-vous électoraux, avec tout ce que cela implique comme qualifications des encadreurs et leur maitrise des procédures en question, ainsi que la préparation matériel de ce scrutin, pour lequel l'Etat a débloqué un budget de 867 milliards de centimes, tout est fait pour un bon déroulement du vote. Dans ce contexte, M. Charfi, le président de l'Autorité de nationale indépendante des élections (ANIE), instance qui supervise tout le processus électoral, a assuré que «toutes les conditions» de réussite des élections locales du 27 novembre «sont réunies», tout en relevant que cette réussite était «étroitement liée au degré d'éveil démocratique chez le citoyen». Affirmant dans ce sillage devant les médias, en marge d'une visite au centre de «Abderrahmane Kahouadji» à Oued Koriche et au centre «Mohamed Khemisti» de Chéraga pour s'enquérir des préparatifs du scrutin d ce 27 novembre, que pour ce qui est de ses prérogatives, l'ANIE «a veillé depuis l'élection présidentielle de 2019 à préserver la Amana», rassurant les électeurs dans cet esprit que «leurs voix lors des élections de samedi seront préservées». M. Charfi a également insisté en cette occasion sur l'importance des élections locales dans le processus d'édification institutionnelle de la nouvelle étape que traverse l'Algérie. Considérant pour sa part que «la forte participation pendant la période de révision exceptionnelle des listes électorales, la concurrence entre candidats et la prise de conscience chez les citoyens quant à la nécessité de choisir qui devra les représenter, sont des signes d'une forte participation à ce scrutin».
Reste maintenant pour les futurs élus locaux de répondre aux préoccupations des citoyens, et pour l'Etat de concrétiser rapidement la refonte du code des collectivités locales afin de conférer davantage de prérogatives aux élus, les libérer de toutes les contraintes, et ériger la commune en locomotive du développement local en promouvant l'investissement et en créant de l'emploi. La réussite du déroulement de ces élections n'est rien par rapport à la dure mission qui attend les futurs élus.
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Posté Le : 27/11/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdelkrim Zerzouri
Source : www.lequotidien-oran.com