Elections locales : les candidats et les... fausses fonctions Alger : les autres articles

A quelques jours des élections locales du 29 novembre, certains candidats des différentes listes de partis politiques pour les élections locales ont eu recours à toutes les ruses et subterfuges pour «faire passer leur liste».
La plus «diabolique» est celle consistant à confectionner une liste avec des candidats issus des grandes écoles ou occupant des postes honorables au sein de la société algérienne.C'est ainsi que vous pouvez trouver une liste de candidats avec des fonctions de médecin, cadre supérieur, technicien supérieur, chef d'entreprise, entrepreneur ou étudiant, mais vous ne trouverez jamais un candidat occupant la fonction de vendeur à la sauvette, «beznassi», ou encore gestionnaire au noir de parking illégal en plein air. Selon un candidat, qui a évidemment requis l'anonymat, la plupart des fonctions sont soit inventées soit «gonflées», afin d'attirer le maximum d'électeurs sur cette liste et donner plus d'importance à ce candidat.
«Il y en a même qui, à la place de la photo, ont mis une rose ou rien du tout parce que le candidat n'est pas natif de cette commune», nous dira notre source.On s'interroge sur le rôle de l'administration à vérifier les données fournies par les partis politiques, comme on s'interroge sur leur «inertie» face au «collage» anarchique des affiches, pancartes et autres banderoles sur les lieux publics, les devantures des magasins et même sur les murs d'enceinte et les portails des institutions éducatives, comme les écoles et les CEM.