Le FFS favorable à la participation aux élections locales de novembre.Même si la décision n'est pas entérinée officiellement, le sujet a été débattulors de la réunion ce vendredi du conseil national qui a aussi débattu despréparatifs du 4ème congrès devant se tenir les 5, 6 et 7 septembre. Lors d'uneconférence de presse animée au lendemain de cette rencontre, le premiersecrétaire Karim Tabou a confirmé que la tendance qui se dessine au sein duparti est favorable à la participation aux échéances électorales prochaines.Une session extraordinaire du conseil national pourrait être convoquée pourtrancher la question.Mais la tenue du congrès, plusieurs fois reportée, semble polariserl'attention des dirigeants du FFS. Pour s'y préparer, le parti a déjà organisél'audit - une espèce d'introspection devant servir à identifier lesdysfonctionnements et à y remédier - ainsi qu'une rencontre des élus locaux. Ets'apprête à convoquer une convention qui aura lieu avant le congrès dont lespréparatifs sont achevés à 80%.Karim Tabou expliquera qu'après avoir passé en revue le bilan financieret moral, il a été décidé, au cours des travaux du conseil, de mettre en placeune commission nationale de préparation du congrès, dont l'installationinterviendra au cours de cette semaine. Cette commission sera scindée en troissous-commissions. La composante de la première sera désignée par le présidentdu parti, Hocine Aït Ahmed, la seconde par le conseil national, la troisièmepar la base. Pour M. Tabou, cette manière de faire traduit «la cohérence quirègne au sein du FFS». Le congrès qui coûtera 47 millions de dinars, sera unmoment fort de la vie politique nationale puisqu'il ambitionne de présenter«une alternative aux Algériens», selon le conférencier.Le président du parti, Hocine Aït Ahmed, a comme d'habitude adressé unmessage aux membres du conseil national dans lequel il est revenu sur un tonsarcastique et critique sur la situation sécuritaire et politique du pays,accusant le régime de verrouiller la vie publique. Faisant écho à ce message,la résolution adoptée par le conseil parle d'impasse politique intégrale etqualifie de «débâcle politique et électorale» le scrutin du 17 mai dernier. Surle plan sécuritaire, le FFS relève «une recrudescence de la violence qui prouvel'échec des politiques sécuritaires». En économie, on déplore l'absence d'unestratégie de développement national, en dépit des richesses du pays. «Lespromesses de mise à niveau des entreprises publiques, de création d'emploi etde construction de logements se sont avérées fausses et irréalisables», lit-ondans le document de la résolution. En matière de droits de l'homme, lasituation est jugée catastrophique. Le FFS rappelle que le pays vit sous étatd'urgence et la capitale est toujours interdite à toute manifestation politiquede l'opposition.
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Posté Le : 29/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Omar S
Source : www.lequotidien-oran.com