Algérie

Elections locales du 29 novembre 2012: M. Ould Kablia estime entre 40 et 45% le taux de participation



Elections locales du 29 novembre 2012: M. Ould Kablia estime entre 40 et 45% le taux de participation
Qualifiant de "capital" l'enjeu des prochaines élections locales dans la vie des citoyens, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, a estimé, hier, entre 40 et 45 % le taux de participation à ce scrutin. "Le taux de participation est lié à l'enjeu du scrutin et ces élections représentent un enjeu capital, l'APC étant la cellule de base de l'Etat et c'est en son sein que sont prises les décisions concernant la vie du citoyen sous tous ses aspects", a déclaré M. Ould Kablia à l'émission "L'invité de la rédaction" de la chaîne III de la Radio algérienne. "L'enjeu est important et cela les électeurs l'ont compris. Je pense aussi qu'ils voteront à un seuil que nous estimons entre 40 et 45%, niveau que nous avons atteint au cours des dernières élections législatives", a-t-il dit. "Les élections locales ont également leur intérêt auprès des citoyens et, donc, je pense que c'est ce taux qui sera atteint", a-t-il ajouté. Le ministre de l'Intérieur a indiqué que les partis ont usé de "toutes leurs capacités" pour recueillir des candidatures "susceptibles de renforcer l'adhésion des citoyens à leurs opinions et à leurs doctrines", tout en se disant n'être pas en mesure de se prononcer sur la valeur de ces candidats. "Le peuple les connaît, parce qu'il s'agit d'une élection à la base, il les jugera et se prononcera en toute liberté au moment voulu", a-t-il poursuivi. Il a considéré que la rupture, "si rupture il y a", serait, dans ce contexte, "entre le citoyen et les partis et non pas avec l'administration". "Ce sont les partis qui choisissent les candidats, alors que l'Etat assure simplement l'encadrement administratif et technique de ce scrutin", a-t-il expliqué, jugeant que la gestion locale est "globalement correcte" et elle "s'améliore graduellement, grâce aux moyens matériels et financiers que l'Etat met à la disposition des communes". "Par contre, il y a un problème dans la relation du citoyen avec les partis, parce qu'une fois les élections passées, les partis ne s'occupent plus du travail" pour lequel leurs candidats ont été élus et "cela, a-t-il relevé, peut être considéré comme un échec partiel des partis politiques". A propos des préparatifs des élections locales, M. Ould Kablia a affirmé que l'administration a pris "toutes les dispositions" en vue d'assurer un "cadre convenable" pour que ces élections puissent se dérouler "dans les normes de neutralité, de transparence et d'intégrité, comme cela a été le cas pour les dernières législatives", a-t-il dit. Invité à donner son point de vue sur la campagne électorale, le ministre de l'Intérieur a estimé qu'elle a démarré "tièdement", mais qu'elle "va en s'accélérant", et "je pense, a-t-il ajouté, que la dernière semaine permettra de réchauffer un tant soit peu l'ambiance et créer un climat propice au vote des citoyens". A une question sur les critiques émises par certains partis à l'égard de l'administration durant leur campagne électorale, il a indiqué avoir entendu cela dans de nombreux meetings, soulignant que "beaucoup de partis veulent se dédouaner de leurs lacunes en accusant l'administration de certains comportements pour lesquels ils ne peuvent apporter aucune preuve". Pour M. Ould Kablia, "les règles législatives qui ont été adoptées, comme celles relatives aux taux de 5% (pour les élections locales) et de 7%, (pour les législatives) sont l''uvre des partis dominants au cours du mandat précédent et ce n'est guère l'administration qui a créé ce déséquilibre", a-t-il soutenu.


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