Algérie

Elections locales à Tlemcen: Près de 500 candidats disqualifiés



Elections locales à Tlemcen: Près de 500 candidats disqualifiés
Près de 500 candidats aux élections locales ont été disqualifiés par l'administration à la wilaya de Tlemcen. Les formations politiques les plus touchées par cette mesure sont le MSP, le RCD, le Front Al-Moustaqbal, le Rassemblement Amel Al-Djazair et Al Fejr Ejjedid.Dans un communiqué commun, ces partis politiques «ne comprennent pas l'attitude de l'administration» , car selon eux, «les dossiers de la majorité des candidats exclus ont été acceptés lors des dernières élections législatives». Ils dénoncent ainsi «l'incohérence de l'administration et de la justice qui a débouté leurs recours devant la juridiction administrative». Ils considèrent donc la disqualification de leurs candidats respectifs comme «arbitraire et n'obéissant à aucun fondement juridico-légal mais à d'autres considérations politiques». Il est fait état aussi dans le communiqué «d'un parti pris de l'administration censée observer une totale neutralité dans le traitement des dossiers car ces décisions arbitraires n'obéissent pas à l'esprit de l'article 79 définissant et réglementant les conditions de candidature aux élections». Ils ont adressé une pétition commune au premier magistrat du pays en la personne du président de la république pour qu'il intervienne devant ces dépassements et dénis de droit. Par ailleurs les signataires s'interrogent aussi sur «le rejet des candidatures de certains actuels élus locaux sachant que ces candidats ont été lavés de tout soupçon par la justice pour les présumés délits pour lesquels ils étaient poursuivis». Les cas de privilèges au profit d'un certain parti politique ont été mentionnés dans cette pétition mais aussi des cas de dépassements. Il est fait état d'un candidat qui s'est présenté dans deux listes de formations politiques différentes. L'administration, au lieu de poursuivre le candidat devant la justice comme stipulé dans les textes de lois organiques, a annulé les deux listes. Les partis protestataires considèrent que cette mesure n'a pas été appliquée pour l'ensemble des partis en lice pour ces élections. Ils citent comme exemple les cas des listes des communes de Béni-Smail et Oued Lakhdar où les mêmes cas se sont produits mais l'administration a instruit le parti politique à changer les noms des candidats incriminés. Face à cette situation, les formations politiques se retrouvent, affirment-ils, «impuissants face à la machine juridico-administrative».


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