Algérie

Elections locales à Oran Les dommages collatéraux



Elections locales à Oran                                    Les dommages collatéraux
Le rideau de la campagne électorale des locales APC/APW vient de tomber et place aux électeurs, après trois semaines de promesses et d'invectives.
Lors de la conférence de presse de lundi matin, le Drag d'Oran a présenté un tableau exhaustif sur la préparation du prochain scrutin : 'Dès l'annonce des résultats des législatives, nous avons eu deux révisions des listes électorales, une exceptionnelle et l'autre ordinaire, d'une durée d'un mois". Depuis, 11 séminaires de formation au profit de l'encadrement ont été organisés ainsi que la préparation de toute la logistique nécessaire. 'Le taux d'évolution du corps électoral est de 1,88 % pour atteindre le nombre de 1 024 078 électeurs. La plus importante tranche est celle de 31/40 ans (24 %), après la radiation de 12 847 électeurs pour diverses raisons. Le taux des hommes inscrits est de 53% et celui des femmes ne dépasse pas les 47%. Le taux de refus des candidatures est de 4,87 % pour les APC et 6,10 % pour l'APW", a déclaré en substance le conférencier. Concernant l'affichage sauvage, 11 P-V de carence ont été dressés contre plusieurs partis dont les plus importants de la coalition gouvernementale.
Cependant, les dommages collatéraux ont été nombreux. Des disputes violentes ont éclaté dans plusieurs communes dont certaines avec arme blanche. Plus grave encore, le cas de la fille d'un maire sortant est désolant. Au collège, ses camarades ont transformé sa vie en cauchemar. Cette attitude l'a poussée à s'accrocher violemment avec d'autres filles. À Arzew, 'c'est inacceptable ce qu'on entend comme vulgarités lors des cortèges de certains partis en lice", se désole un responsable de la Ccisel lors d'une réunion à l'hémicycle de la wilaya d'Oran. Les écritures (tags) sur les murs des établissements scolaires ont dépassé toute raison par leur contenu.
Quant aux candidats, rares sont ceux qui ont respecté la loi. Billets de banque, couscous, voyages aux stations thermales, couffins de denrées alimentaires, promesses de logement et de marchés pour les entrepreneurs...bref, tout est bon pour gagner un siège à la mairie pour 'servir" sa commune. Si le bilan de l'administration présenté semble satisfaisant, celui des électeurs est tout autre. Un grand nombre boudera les urnes après une campagne terne, animée par 25 chefs de partis seulement.
N B


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