Élections législatives : la tribu à l?honneur

Les plus malins s?affichent déjà sur les journaux. D?autres affinent la composante. Souvent, des alliances politiquement contre nature sont tissées. Pour être tête de liste, il faudrait, disent les initiés, soit miser gros (financièrement s?entend), soit avoir la « Moubayaa » de la tribu. Une allégeance comme de coutume qui semble être un credo dans la région, à l?instar d?autres, on le suppose. Les dés sont ainsi jetés disent unanimes et presque péremptoirement ceux qui ont pignon sur rue. Alors à quoi servira l?électorat. Il semble, selon toute vraisemblance que c?est le dernier des soucis des candidats et même de leurs états major qui feignent quand même les sollicitudes. Une donne qui fait de plus en plus pousser certains ambitieux, c?est légitime du reste, à jouer en dehors des cercles et du jeu préétabli. Là aussi le fond ne change pas puisque les uns et les autres doivent des passages obligés vers les chefs et dignitaires réels ou supposés de différents clans. Comme quoi et comme dirait l?autre, « Le premier parti en Algérie c?est la tribu. Et c?est d?elle que dépendra l?honneur. » C?est dire l?enjeu !