Les petites formations politiques, qui entrent pour la première fois dans cette bataille électorale, se montrent optimistes et ne craignent pas les grands partis.A quelques semaines seulement du déroulement des prochaines élections législatives, fixées au 4 mai prochain, le voile est enfin levé sur les 21 partis sur les 28 qui ont déposé leur dossier et qui ont reçu le quitus de l'administration (DRAG). Il y aussi deux listes d'indépendants qui vont participer à ces élections.Les dossiers de sept partis ont été rejetés, il s'agit du Front Moustakbel, le FFS, l'ANR, l'UND, le PJDC, le FNJS et le PRD. Ce dernier a renoncé à son droit de recours. Le 25 mars , date fatidique pour connaître tous les concurrents qui prendront part officiellement à cette joute électorale. Les tractations ont déjà commencé pour gagner la confiance des électeurs, mais elles ne sont pas toujours loyales. Des appétits démesurés sont observés çà et là, accompagnés de drôles de réflexes et de comportements inhabituels par des novices candidats, en quête d'une promotion sociale à tout prix.Les petites formations politiques, qui entrent pour la première fois dans cette bataille électorale, se montrent optimistes et ne craignent pas les grands partis. Car, sachant d'avance que la liste nominative de ces poids lourds ne fait pas l'unanimité au sein même de leurs propres familles politiques, allant jusqu'à provoquer des divergences et des critiques acerbes.Au chef-lieu de wilaya, c'est la déception, la société civile fait remarquer qu'aucun candidat ou candidate, natif(ve) de la ville de Médéa, n'est tête de liste d'un parti, malgré l'importance de son électorat frôlant les 100 000 électeurs et électrices. Du côté du FLN, on avance la reconduction en tête de liste du candidat Mahdjoub Bedda, président de la commission finances de l'actuelle APN, secondé par le docteur Mohamed Kadik, journaliste à l'ENTV, en troisième position Ahmed Chaouati (dit Fouad), secrétaire de wilaya de l'Organisation des anciens moudjahidine, et en quatrième position, Mme Skender, née Zitouni Torkia, membre à l'APW.Au RND, c'est Toumi Bouderradji, ex-sénateur et homme d'affaires, qui est tête de liste, il est secondé par Abdelkader Mesbah, président de l'APC de Ksar El Boukhari, suivi de Naïma Zoubiri, fonctionnaire. Au parti TAJ, le nom de Lakhdar Nedhri, homme d'affaires, est annoncé en tête de liste, suivi de Ali Boudine, directeur de CEM, et Mme Fatiha Khelfi.Quant au PT, qui se distingue par six femmes dans sa liste pour 14 candidats, dont trois suppléants, c'est Ahmed Fatoumi, membre APW et secrétaire de wilaya du PT, qui va piloter la liste, secondé par Larouci Dilmi et Belkacem Gaham. Pour l'alliance HMS, c'est Mohamed Keberita, président de l'APC de M'fataha, suivi de Tayeb Drissi, président de l'APC de Sadraia, qui figurent aux deux premières places.Mais le citoyen de la rue, qui n'est pas dupe, interrogé, semble méfiant et ne veut pas s'emballer tout de suite en se mêlant à ce cafouillage. Il se tient à l'écart et se dit qu'il a tout son temps pour réfléchir et prendre sa décision à tête reposée. La wilaya de Médéa, selon les données de la DRAG, compte 556 888 électeurs et électrices, qui seront réparti(e)s à travers 396 centres de vote et 1357 bureaux de suffrage.
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Posté Le : 28/03/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Teta
Source : www.elwatan.com