Elections départementales en France

Ce que tout le monde craignait n'est pas arrivé. Le Front national (parti extrémiste français) que tous les sondages donnaient vainqueur au premier tour des élections départementales en France, est arrivé finalement en troisième position.Paris/ de notre correspondant La droite républicaine, qui regroupe les partis centristes et l'Union pour la majorité populaire, est arrivée en tête avec près de 32 % de voix. Suivie en seconde position par les partis de gauche, dont le parti socialiste, avec plus de 29 %. Quant au Front National, il a occupé la troisième place avec plus de 25%.Cependant, si l'on comptabilise les scores par parti, le Front national arrive dans ce cas en deuxième position derrière l'UMP et loin devant le parti socialiste qui occupe la troisième place.Cette déroute socialiste intervient après deux autres déroutes électorales, la première lors des élections municipales et la seconde lors des européennes.La première lecture des résultats fait apparaitre le retour triomphal du parti de Nicolas Sarkozy. L'ancien président français a réussi à hisser son parti à la première place et à le positionner comme un sérieux challenger pour l'élection présidentielle de 2017.Dimanche soir, il a estimé que la victoire de la droite républicaine aux départementales est un premier pas vers le retour au pouvoir. Il a appelé les militants de droite à se rendre dimanche prochain massivement aux urnes pour barrer la route au parti socialiste, qui a menti aux français et au front national qui n'a aucune solution à proposer sauf à sortir de la zone euro et à revenir à l'ancienne monnaie, le Franc français, selon Sarkozy. La situation se corse pour le parti socialisteD'ores et déjà, la droite modérée a gagné pas moins de 58 cantons et se retrouve en ballotage dans plus de 900 autres. De son coté, le parti socialiste, qui a tout de même résisté à la machine frontiste, a réussi à sauvegarder 39 cantons et à se retrouver en ballotage dans plus de 1000 cantons. Idem aussi pour le Front national qui compte déjà en son sein un élu départemental (Fréjus dans le sud est de la France) et qui compte bien jouer les trouble fête lors du second tour de dimanche prochain.Victorieuse tout de même, mais pas dans les proportions qu'elle, Marine Lepen a appelé Manuel Valls à la démission après la « déroute de son parti au lieu d'appeler les électeurs à voter pour les partis de droite modérée », a-t-elle dit.Mais le premier ministre français a écarté toute hypothèse de démission. Bien au contraire, il a estimé que sa montée en puissance contre le Front National a donné ses fruits. La preuve, a-t-il expliqué, il n'est pas le premier parti de France comme pouvait l'espérer sa présidente et ne progresse pas comme l'ont prévu les sondages ».Dimanche prochain, la situation risque quand même de se corser pour le parti socialiste qui devrait perdre au moins 54 cantons au détriment de la droite républicaine qui revient subrepticement à la scène politique française avant le grand rendez vous présidentiel prévu en mai 2017.