Algérie - Revue de Presse

Election US : l'économie en arbitre



Avant que la crise des subprimesaux Etats-Unis n'entraîne la débâcle des marchés financiers, la communautéinternationale avait déjà motif à se passionner pour l'élection présidentielleaméricaine de novembre prochain.

Cela parce que l'élection du président des Etats-Unis esten soi un évènement qui induit d'inévitables conséquences positives ounégatives dans les relations internationales. Ce à quoi s'ajoute cette fois lefait que cette élection se conclura par une «première» dans l'histoire del'Amérique.

A savoir que si c'est le démocrate BarackObama qui l'emporte, c'est un Noir qui s'installerapour la première fois dans le bureau ovale de la Maison-Blanche. Alorsque si c'est le républicain McCain le gagnant, c'estune femme, sa colistière Sarah Palin, qui sera pourla première fois aussi vice-présidente du pays.

L'intérêt de la communauté internationale pour cette jouteélectorale américaine s'en trouve maintenant avivé dès lors que le choix desélecteurs américains aura une incidence déterminante sur la façon dont lesautorités de leur pays s'y prendront pour faire face à la crise financière.

La gravité de la situation engendrée aux Etats-Unis et dansle monde est telle que la question est devenue essentielle de savoir si leprésident qui va être élu en novembre par les Américains sera celui capabled'apporter les bonnes solutions à cette crise. Les deux candidats en course ontpris conscience de cette attente, au point qu'ils ont chamboulé le contenu deleurs discours électoraux respectifs en mettant cette crise et ses conséquencessur les marchés financiers américains et sur les conditions de vie de leursconcitoyens, au premier plan des priorités auxquelles ils promettent des'attaquer s'ils sont élus.

La crise financière a incontestablement relancé les chancesdu démocrate Barack Obamaqui, en matière de conviction dans le domaine économique, prône des positionset des solutions qui trouvent un écho favorable au sein d'une majorité decitoyens américains.

Comme son rival républicain John McCain,Obama a souscrit au plan de sauvetage proposé auCongrès par le président George W. Bush et accepté une démarche unitaire avecles républicains pour en accélérer l'adoption et la mise en oeuvre.

Il a toutefois marqué sa différence par rapport à ce campen réclamant en parallèle «un plan d'urgence économique pour les salariés». C'estfaçon habile de sa part de se rallier cette couche sociale que l'on présentaitpeu enthousiasmée par sa candidature. C'est également souligner que son rivalne se préoccupe que de sauver le monde de la finance. Ce que le plan desauvetage de George W. Bush a pour raison fondamentale.

Le profil adopté par Obama et sesprises de position sur les questions financières ont incontestablement dopé sacote de popularité et tous les sondages font ressortirson avance de plus en plus large dans les intentions de vote des électeursaméricains. A cinq semaines de l'élection présidentielle, rien n'estdéfinitivement scellé pour les deux candidats. Au final, tout dépendra commentles citoyens américains apprécieront le plan de sauvetage du président Bush.




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