Par: Ammar Zitouni
Le oui massif découlant du dialogue national pour la nécessité d'organiser le scrutin présidentiel dans les délais impartis signifiait la haute portée historique de poser l'acte fondamental afin de sortir le pays de la crise politique qu'il traverse et permettre la tenue de la présidentielle pour avoir une vie constitutionnelle normale. L'idéal d'une Algérie nouvelle, démocratique, la consolidation de l'unité nationale était la principale revendication du mouvement populaire déclenché le 22 février 2O19.
La marque de confiance des Algériens envers ce processus de redressement national a grandi au regard du nouveau système électoral et à la création de l'Autorité nationale indépendante des élections, l'effacement total de l'Administration de toutes opérations de gestion du scrutin au profit de cette Autorité, l'Autorité indépendante a la charge de préparer les élections, de les organiser, de les gérer et de les superviser et ce, dès le début de l'opération d'inscription sur les listes électorales et leurs révisions ainsi que les opérations de préparation de l'opération électorale, des opérations de vote, de dépouillement et se prononcer sur les contentieux électoral jusqu'à l'annonce des résultats préliminaires), les garanties assurées par l'Etat et le Haut commandement de l'ANP, laissait présager la transparence et la crédibilité de ce rendez-vous électoral crucial pour la suite du parcours de l'Algérie vers une nouvelle République.
Depuis la réunion du Conseil des ministres en date du 9 septembre dernier, sous la présidence du chef de l'Etat, M. Abdelkader Bensalah, durant lequel plusieurs démarches, empreintes de sincérité et de bonne foi ont été concrétisées, à travers l'amendement de la loi électorale et son adaptation de manière à répondre aux préoccupations et aux attentes des Algériens, et à satisfaire également les revendications pressantes du peuple, suivi de la mise en place de l'Autorité nationale indépendante des élections qui constitue, au regard des larges prérogatives qui lui ont été attribuées, la clé de la réussite de cette échéance présidentielle attendue et cruciale.
Ce qui a fait dire au vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah :
" Pour ce faire, cette Autorité nationale indépendante a trouvé toute l'aide et le soutien auprès des différentes institutions de l'Etat, qui lui ont fourni tous les moyens et capacités et prodigué toute forme de facilitations, afin qu'elle s'acquitte de ses nobles missions et de son devoir national avec facilité et aisance ".
C'est dans cet esprit de démocratie et de sortie de crise qui reflète amplement la volonté du peuple algérien, que 145 postulants à la Haute magistrature du pays ont retiré les formulaires de participation. es postulants à la candidature pour l'élection présidentielle du 12 décembre prochain doivent déposer leurs dossiers au plus tard, le 26 octobre 2O19 à minuit, conformément à la Loi organique relative au régime électoral, modifiée et complétée par la Loi organique du 14 septembre 2O19, indique l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) dans un communiqué qui précise que le dernier délai de dépôt de candidatures pour l'élection présidentielle est, ainsi " fixé à samedi 26 octobre 2O19 à minuit ".
Selon le président de l'ANIE Mohamed Charfi, 145 postulants à la candidature pour l'élection présidentielle du 12 décembre prochain ont procédé jusqu'à jeudi, au retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles. " Parmi les postulants au prochain scrutin présidentiel figurent des responsables de parti, dont MM. Belkacem Sahli, président de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Ali Benflis, président du parti Talaïe El Houriet, Abdelaziz Belaïd, président du Front El Moustakbal, Aîssa Belhadi, président du Front de la bonne gouvernance, Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, Azzedine Mihoubi, secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), ainsi que Ali Zeghdoud, président du parti du Rassemblement algérien (RA) et Mohamed Arroudj, président du parti Errafah ", a fait savoir le président de l'ANIE. Parmi les personnalités qui ont retiré les formulaires de souscription en qualité de candidats indépendants, l'ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et l'ancien président du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), Rabah Bencherif.
La nouvelle loi organique relative au régime électoral stipule que le candidat à la présidentielle doit présenter une liste comportant cinquante-mille (5O.000) signatures individuelles au moins, d'électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers au moins 25 wilayas. Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1. 2OO.
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Posté Le : 21/10/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Z
Source : www.lemaghrebdz.com