Ce qui était dans l'air est désormais acté. Les dirigeants des partis de l'Alliance présidentielle, réunis hier au siège du parti du Front de libération nationale (FLN) à Alger, ont annoncé que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sera leur candidat pour l'élection présidentielle du 18 avril prochain. La réunion qui a regroupé le coordinateur de l'instance dirigeante du FLN, Mouad Bouchareb, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes et le président de Tadjamoue Amel El Djazair (TAJ), Amar Ghoul, a été sanctionnée par un communiqué final dans lequel ces partis ont annoncé que «le moudjahid Abdelaziz Bouteflika sera notre candidat pour l'élection présidentielle du 18 avril 2019», saluant, par la même occasion, les acquis liés à la paix, à la stabilité et au développement réalisés sous sa direction. Les 4 partis ont donc enterré la hache de guerre et se mettent en ordre de bataille pour mener campagne pour le candidat Bouteflika qui ne saura, selon Ouyahia, tarder à déclarer officiellement sa candidature. Il y a quelques semaines, tout n'était pas encore clair. Chaque parti y allait de sa propre logique (ou calcul ') pour déclarer son soutien à Abdelaziz Bouteflika. Le FLN a devancé tout le monde du temps de Djamel Ould Abbès pour annoncer peut-être un peu plus tôt la candidature de Bouteflika, ce qui lui a sûrement coûté son poste. Le RND répliquait souvent que depuis 1999, il n'a de cesse soutenu le président Bouteflika et son programme. Il y avait même, à un certain moment, un doute sur la candidature du chef de l'Etat, à telle enseigne que les soutiens du président évitaient de parler du 5e mandat en lui préférant «la continuité». Amar Ghoul, à titre d'exemple, a même proposé une «conférence nationale inclusive sous l'égide de la présidence de la République». Le MPA, l'autre partenaire de l'Alliance a, tout en rejetant la proposition de TAJ, fait durer le suspense sur son soutien à la candidature du chef de l'Etat. Ce n'est qu'avant-hier que le parti a tranché, à l'occasion de la session ordinaire du Conseil national du Mouvement populaire algérien (MPA). Les choses se sont donc précipitées, ce qui ne laisse aucun doute sur la candidature du président Bouteflika.
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Posté Le : 02/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A I
Source : www.letempsdz.com