Algérie

Élection locales



Quand les chiffres parlent C?est aujourd?hui donc que débutera la compagne électorale. Ainsi, 177 listes communales et 5 listes APW auront à se disputer, et les tableaux d?affichage et les intentions de vote des 508 493 inscrits à travers la wilaya. La campagne sera menée sur deux fronts : persuader d?abord les inscrits à se défaire de la « fronde législative » et les convaincre ensuite, par listes interposées, à investir les 288 centres et 12 082 bureaux de vote tenus par près de 18 000 encadreurs. Onze formations politiques et six listes indépendantes se disputeront les sièges avec cependant un dispatching irrégulier. Les deux partis, le FLN et le RND restent présents à l?APW et dans l?ensemble des 38 communes de la wilaya. Ils sont talonnés de près par le MSP, 31 communes, puis par le PT, 26 communes. A relever la descente aux enfers d?El Islah, présent dans trois communes seulement. La nouveauté vient du FFS qui sera présent à Aïn Kechra et Kerkera. Une présence a priori consolidée beaucoup plus par les dissidences ayant caractérisé certaines formations que par l?ancrage du parti de Aït Ahmed dans cette région. D?autres chiffres, pour le moins inattendus, caractérisent le prochain scrutin. On apprend, à titre d?exemple, que la commune de Skikda, chef-lieu de wilaya, n?a intéressé que quatre partis seulement. Un taux beaucoup moins important que les communes de Aïn Kechra et Kerkera, où plus de cinq partis sont en lice. Au hit-parade des communes les plus évitées, on trouve la pauvre et enclavée Aïn Zouit qui n?a attiré que les habitués du FLN et du RND. C?était là un bref aperçu chiffré des données politiques et administratives. Revenons maintenant au potentiel humain des candidatures proposées par l?ensemble des listes. D?abord, il faut retenir que 37% des candidats sont des fonctionnaires, 24% sans profession, 13 % enseignants et 0,62% sont des cadres. L?autre remarque à faire, est la dégringolade de la présence féminine dans les listes. Les candidates ne représentent que 4,62 % des 325 postulants aux sièges de l?APW, et la chute devient beaucoup plus vertigineuse sur les listes communales, puisque les femmes ne représentent que 1,23 % des 2 601 candidats. La deuxième remarque est en relation avec l?âge et le niveau scolaire des candidats. Pour l?APW, 37 % des 325 candidats sont âgés de 40 à 50 ans. C?est la tranche la plus importante, alors que la moins présente est celle des candidats âgés de plus de 60 ans avec 1,54 %. Pour les communales, les candidats dont l?âge varie entre 30 et 40 ans représentent la tranche la plus importante avec 34%, et ceux ayant dépassé la soixantaine ne sont que 1%. L?écart entre listes APW et APC devient plus important concernant le niveau d?instruction des candidats. En effet, 38,81 % des prétendants à l?APW sont des universitaires, et 20% n?ont pas dépassé le palier primaire. Pour les APC, 26,76 % seulement ont poursuivi des études supérieures et 4,27% ne disposent carrément d?aucun niveau.
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