Elargissement de la RN11 desservant Bir El-Djir

Un projet et des inquiétudes à Sidi El-Bachir Le projet d’élargissement de la RN11 qui dessert Bir El-Djir, en provenance de Mostaganem, commence à susciter des inquiétudes de la part des occupants du parcellaire de Sidi El-Bachir, notamment ceux qui ne disposent pas de livret foncier et dont les habitations sont situées sur l’emprise de cette voie express. Des inquiétudes plutôt vives même si, pour l’heure, ce projet inscrit à l’indicatif de l’administration des Travaux publics de la wilaya d’Oran n’a toujours pas démarré. B.T., chef de famille, disposant d’une habitation située à une vingtaine de mètres de la RN11, se demande si sa maison ne sera pas touchée par les bulldozers. Même angoisse chez d’autres personnes qui nourrissent d’autres appréhensions notamment en matière d’indemnisation. Un dossier qui n’est pas à l’ordre du jour au niveau de l’APC de Bir El-Djir. Il faut préciser à ce sujet que le 19 juillet 2005, une enquête des ménages a été effectuée par les services techniques communaux de Bir El-Djir qui ont recensé quelque 45 familles entre celles qui occupent des constructions illicites et celles qui disposent d’un livret foncier avec acte authentifié. Des services qui ont assisté au démarrage de cette opération mais pas encore sa relance, comme le confirme un cadre technique qui se désole de ce retard dans la réalisation de ce projet. Un projet qui a pour objectif aussi d’effacer cette image de bidonville qui s’offre aux visiteurs à l’entrée de la ville d’Oran. Une image hideuse qui va à l’encontre de toute règle canonique de la production de l’espace urbain, comme le dit un urbaniste qui qualifie l’agglomération de Sidi El-Bachir de chaos urbain. Il importe de souligner que le seul dossier d’indemnisation qui existe est celui des occupants de la ferme «Rmila», au nombre de 50, en majorité des exploitants agricoles, qui sont pris en charge par la direction des Travaux publics, comme le confirme le Secrétaire général de la commune de Bir El-Djir. Des occupants dont les habitations, explique-t-il, sont situées sur l’emprise de l’échangeur du nouveau pôle universitaire. Safi Z.