Lyon (France). De notre correspondant Loin d'alimenter la chronique du « qui a tué » les frères trappistes, le PCF estime que ni « les relations franco-algériennes ni la vérité ne sortiront indemnes de cette nouvelle polémique sur les responsabilités et les culpabilités dans cette tragique affaire ». Ainsi, le texte considère « insupportables » ces « thèses et contre-thèses sur l'identité des tueurs », retournant la question par rapport aux responsabilités de « la France officielle », alors que « le passé est lourd », qui refuse « depuis tant d'années, à reconnaître et assumer vraiment les crimes de la colonisation (')Il revient à la France de faire les actes nécessaires pour contribuer à en sortir et à rétablir des relations franco-algériennes normales ». Si le PCF n'est pas contre la levée en France du « secret-défense » sur le drame de Tibéhirine, ou une commission parlementaire ad hoc, une proposition plus large est lancée. Il s'agirait de la création d'« un comité d'historiens qualifiés, algériens et français, désigné d'un commun accord pour examiner toutes les questions liées à la colonisation ». Sûr que cette proposition ne sera pas autant amplifiée que les propos d'un général en retraite.
Posté Le : 12/07/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Walid Mebarek
Source : www.elwatan.com