Algérie

El Watan dans l''il de la justice



El Watan dans l''il de la justice
Retour des affaires judiciaires à l'encontre du quotidien El Watan, à quatre mois de la présidentielle.Hier au tribunal de Sidi M'hamed, le directeur de la publication, Omar Belhouchet, et le journaliste Salim Mesbah ont été entendus après la plainte déposée pour diffamation par Ahmed Mahour Bacha, ex-entraîneur de l'athlète Zahra Bouras, contrôlée positive à un produit dopant, et qui avait accordé un entretien au quotidien.Le juge qui avait instruit l'affaire avait considéré qu'il n'avait pas lieu d'entamer des poursuites pénales, car il «s'agissait d'un entretien accordé par l'athlète à la suite de son contrôle positif».Une décision contestée par la chambre d'accusation qui a infirmé cette ordonnance au motif que l'article contenait des allégations diffamatoires. Le juge a décidé alors de renvoyer l'affaire devant le tribunal correctionnel en s'appuyant sur son intime conviction. Lors de l'audience, maître Khaled Bourayou, avocat d'El Watan, a rappelé que «presque la totalité des ordonnances de renvoi traitées par la chambre d'accusation infirmaient les ordonnances de non-lieu rendues en faveur des journalistes».Dans sa plaidoirie, l'avocate de la partie civile avait relevé qu'«effectivement son client avait fait preuve de négligence en laissant les médicaments sans surveillance».Pour M. Bourayou, l'entretien réalisé par le journaliste n'a aucunement travesti les déclarations de l'athlète. Et pour preuve : «Zahra Bouras n'a jamais contesté le contenu de l'article.» L'avocat a également souligné la responsabilité de l'entraîneur, Mahour Bacha, qui a outrepassé ses compétences «en occupant à la fois les fonctions de médecin, d'entraîneur et de masseur». Il a par ailleurs relevé que l'objet de la plainte est en réalité «destiné à avoir un alibi judiciaire pour obtenir une protection contre d'éventuelles poursuites et que la justice devrait être vigilante à cet égard».Cette affaire voit le jour au moment où d'anciennes plaintes sont réactivées.A Constantine, l'affaire qui oppose le général à la retraite, Mohamed Betchine, à quatre publications, dont El Watan, et qui remonte à 1999, a été à nouveau rejugée la semaine dernière. L'affaire a été reportée au 24 décembre. Par ailleurs, le tribunal de Jijel a rouvert l'affaire qui avait valu au chroniqueur Chawki Amari, et au directeur de la publication, Omar Belhouchet, une condamnation, en 2006, à trois mois de prison ferme.




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