Tout le monde se rappelle du prix jamais égalé de 20 DA et même moins,
pour le kilo de pomme de terre, il y a environ dix mois, de cette surproduction
avec des pics de 450 quintaux à l'hectare dans les plaines de la wilaya
d'El-Tarf, et des difficultés de stockage dans les chambres froides, jusqu'à
ces dizaines de quintaux de pomme de terre jetés dans la poubelle par les
agriculteurs et au même moment nous avons fait état dans ces mêmes colonnes, du
seuil de 100 DA le kg que pourrait atteindre la pomme de terre. Cette précision
n'est pas le fruit du hasard, mais pressentie par les professionnels de cette
filière en tirant la sonnette d'alarme sur les conséquences d'une mauvaise
appréhension de la chose et autres aléas que les agriculteurs ne voudraient
plus connaître, comme la difficulté de s'approvisionner en engrais sans danger
pour leurs cultures, cherté de certains produits phytosanitaires pour ne citer
que ceux-là. Quand bien même ce tubercule est considéré comme le roi de la
marmite de nos ménages. La mauvaise coordination entre partenaires de
l'agriculture, les besoins du marché avec le sacro-saint credo de l'offre et de
la demande, la pomme de terre est pour le moment logée à la même enseigne que
la tomate, connue par ses déboires dans sa culture industrielle.
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Posté Le : 09/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Ouelaa
Source : www.lequotidien-oran.com