Frustration et malaise étaient perceptibles ces derniers jours auprès des enseignants du secondaire de la wilaya d'El-Tarf, suite au nombre très réduit des professeurs appelés à corriger les épreuves du baccalauréat de l'année en cours à travers les centres de correction choisis à cet effet. Sur la vingtaine de lycées et technicums que compte la wilaya d'El-Tarf totalisant une moyenne de 800 professeurs toutes matières confondues, ils seront seulement vingt-deux à corriger les épreuves du baccalauréat, alors que par le passé leur nombre dépassait la centaine. En ce sens, les supputations sont allées bon train sans pour autant que les uns et les autres apportent une explication valable à la chose. Pour en savoir un peu plus sur la manière et les critères inhérents au choix des correcteurs, nous nous sommes rapprochés des services de l'OREC dont le siège se trouve à Annaba. Cet office des examens et concours, qui dépend de l'OMEC au regard de ses missions et prérogatives très sensibles, puisqu'il s'agit d'examens et de l'avenir de nos enfants s'entend, s'est toujours distingué par sa discrétion et son efficacité dans l'accomplissement de son travail, suscitant quelque peu de la méfiance jusqu'à l'assimiler à une sorte de citadelle imprenable. Point de tout cela dans la mesure où, c'est avec amabilité et courtoisie que des cadres de cette structure ont bien daigné nous expliquer en toute transparence tout le processus auquel obéit le choix des correcteurs. D'abord, les enseignants appelés à corriger les épreuves du baccalauréat sont proposés par les inspecteurs généraux de chaque matière et leurs proviseurs. Ensuite, selon le nombre de correcteurs à pourvoir pour un centre de correction. Il s'agit de toucher tous les lycées de la wilaya et de ne léser aucun en choisissant par ordre de classement un, deux ou trois pour chaque matière jusqu'à boucler le nombre prévu. C'est alors que des correcteurs des wilayas dépendant de cet office régional qui englobe Annaba, El-Tarf, Guelma, Skikda, Souk-Ahras et Tébessa se retrouvent un peu partout sauf à El-Tarf où il n'existe pas encore de centre de correction avec un critère primordial qui fait que l'enseignant correcteur ne se trouve jamais là où il y a des copies de la wilaya où il travaille. Pour cette année, et contrairement aux années précédentes, l'hébergement des correcteurs a été supprimé ce qui explique le peu d'enseignants des correcteurs a été supprimé, ce qui explique le peu d'enseignants correcteurs d'El-Tarf. Quant aux vingt-deux enseignants convoqués pour assurer la correction au centre de St Augustin à Annaba, ils viennent des lycées d'Echatt, Ben M'hidi, Besbès, Dréan et Chabaïta Mokhtar, situés à un rayon de 20 km et moins de Annaba, ce qui leur permet de rentrer chez eux chaque jour.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 11/05/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Ouelaâ
Source : www.lequotidien-oran.com