El Tarf: Les jets d'eau à l'abandon ou disparus : des milliards de cts partent en fumée

Lancés en grande pompe, il y a de cela quelques années, par les services de la DUAC, la vingtaine de jets d'eau, réalisés à travers plusieurs communes, pour un coût de plusieurs milliards de cts, ont été un véritable gâchis, un fiasco plutôt, dans la mesure où ils n'ont pas résisté longtemps, à peine quelques mois, alors que d'autres ont complètement disparu, rasés, à l'image de celui de la ville d'Echatt. Ceux qui ont résisté, prestige oblige, sont ceux du chef-lieu de wilaya dont la gestion a été confiée au CET. Celui d'El Kala, situé à l'entrée de la ville, résiste toujours. Ces jets d'eau, au moment de leur entrée en fonction, avaient procuré un certain plaisir, un réel bien-être, égayant aussi un environnement désuet, comme chacun peut le constater dans la quasi-totalité des communes et localités de la région. Leur gestion confiée aux communes a été catastrophique, car incapables de remplir les bassins quand le niveau de l'eau baissait et entretenir les équipements. Les habitants de Besbes avaient certainement raison de refuser l'implantation d'un jet d'eau au niveau de la placette du centre-ville, estimant que cette réalisation allait défigurer le charme de cette placette. Voilà, donc, comment plusieurs milliards de cts sont partis en fumée sans que l'on ne s'offusque de la chose, en demandant des comptes à ceux qui ont failli dans l'entretien des jets d'eau, au moins pour sauver les apparences ou, à défaut, chercher à les ressusciter. Des riverains, dans certaines communes, c'est le cas à Dréan, nous ont déclaré que ces jets d'eau, outre le fait qu'ils dégagent par moment des odeurs nauséabondes, constituent un véritable danger pour la santé publique du fait des bactéries et autres microbes contenus à l'intérieur de ces jets d'eau. Enfin, d'autres personnes auraient préféré voir des espaces verts en lieu et place de ces jets d'eau, ça n'aurait pas coûté grand-chose.