El Tarf: Le rush vers les plages a commencé

Réputée pour ses belles plages paradisiaques pour certaines d'entre elles, à l'image de Henaya, Cap Rosa, la Vieille calle, les Sables d'or ou la Messida, incrustées dans un environnement sain et loin de toute forme de pollution, chaque année, des dizaines de milliers d'estivants affluent vers la côte tarfinoise.Avec 90 km de côtes, 15 plages seulement autorisées à la baignade, de nombreux jeunes, amoureux des campings, préfèrent s'aventurer et passer du bon temps dans certaines plages isolées. On ne peut s'y rendre qu'en véhicules tout terrain, tracteurs, sans oublier une bonne marche à pied. Ces plages retirées ont pour noms Oued g'sab, Marsat talienne, Boufkirina jusqu'à Boutribicha, à la limite des frontières tunisiennes. Après, donc, la fin des examens, la proclamation des résultats du BEM, en attendant ceux du bac, ils sont nombreux à se rendre vers les différentes plages afin de goûter aux plaisirs de la mer.
Cette ruée est accentuée par la fermeture des frontières terrestres. En ce sens, toutes les structures d'accueil comme les hôtels, dortoirs affichent déjà complet. Les prix pratiqués sont aussi onéreux et peuvent atteindre les 10.000 DA la nuitée. D'où cette aubaine pour les particuliers qui louent à leur tour leurs villas, appartements et parfois même un garage qui peut accueillir un groupe de jeunes à raison de 1.000 DA la nuit. Ces loueurs, comme le stipule la loi, sont tenus de signaler à la police et à la commune les gens qui leur louent leurs biens.
Les villes côtières, après la mise en berne à cause du Covid, surtout El Kala, vont vivre au rythme d'un été dense et animé. Les aires de détente ou forêts récréatives, de Guergour en passant par Aïn Assel jusqu'à Tonga, ne manqueront pas d'attirer les visiteurs et vacanciers dans la région. Enfin, l'autre attraction inévitable est le parc animalier de Brabtia. Les nombreuses espèces d'animaux sauvages comme les lions, les hyènes, loups, oiseaux et autres espèces attireront de nombreux curieux.