Lundi dernier, devant les agents du poste de sécurité du campus de Metroha – qui n'ont pas levé le petit doigt – huit d'entre elles ont agressé une étudiante en 3e année de biologie, qui de plus est la fille et la sœur de deux enseignants du centre. La malheureuse a été sauvagement battue parce qu'elle a eu le courage de s'interposer et de défendre l'une des précédentes victimes de la bande. On lui arraché une boucle d'oreille et sa chaîne en or, brisé son portable et ses lunettes avant de la jeter à terre pour la rouer de coups de pied.
L'une des complices s'est même permis de filmer la scène. Ceci dans l'indifférence générale des étudiants et des enseignants qui sortaient des cours. Des plaintes ont été déposées au niveau de l'administration du centre universitaire et de la Gendarmerie nationale. La violence au centre universitaire d'El Tarf a atteint un seuil dangereux ; elle se propage et continuera à s'étendre car rien n'est mis en place pour la contrer.
Les agressions précédentes n'ont pas été assez sévèrement sanctionnées ou ont été passées sous silence parce que, aussi, les victimes et les témoins se défilent par crainte de représailles. Trop facile, dans ce cas, de toujours accuser l'administration.
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Posté Le : 08/04/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Slim Sadki
Source : www.elwatan.com