Pour une bonne nouvelle, c'en est vraiment une. Les agriculteurs d'El Tarf et de Annaba qui en avaient gros sur le cœur, non sans éprouver un profond malaise à cause des créances détenues auprès de nombreux conserveurs, au titre de la campagne de l'année passée.
Désormais, c'est du passé, puisque depuis le mercredi passé, selon Berkane Azzedine, vice-président du Conseil nationale de la filière tomate industrielle, les agriculteurs des wilayas de Annaba et El Tarf ont commencé à encaisser leur argent.
Selon notre interlocuteur, c'est le ministre de l'Agriculture en visite de travail dans la wilaya de Guelma qui a instruit les concernés à l'effet d'honorer les créances en souffrance des agriculteurs, sans oublier le PDG de l'ONILEV qui n'a ménagé aucun effort en étant à l'écoute des préoccupations des agriculteurs afin de leur trouver des solutions. Ce même PDG, selon toujours le vice-président du Conseil national de la filière tomate industrielle, pour la prochaine campagne va changer la procédure des paiements.
En ce sens, dès l'acheminement des récoltes vers les conserveries, au minimum une semaine, les 04 DA seront versés dans les comptes des agriculteurs par l'ONILEV. Quant aux 12 DA, en deux phases, soit 06 DA et 06 DA, la totalité sera perçue au plus tard à la fin du mois de septembre. Ce qui en soi une bonne chose qui permettra aux agriculteurs de payer leurs créances auprès de leurs fournisseurs en engrais, plants, location et main-d'œuvre.
Il a été aussi recommandé aux agriculteurs qui n'ont pas un compte bancaire de le faire. Le compter bancaire avec le RIB permet aux agriculteurs de retirer de grosses sommes d'argent et permettra aux banques de défalquer en plusieurs tranches les créances d'un agriculteur. C'est à dire que si l'agriculteur doit à la banque 20 millions de cts, à chaque versement 05 millions de cts lui seront retirés. Chose irréalisable avec un compte CCP.
Enfin, ces mesures vont encore booster cette filière selon Azzedine Berkane, avec déjà 90% des professionnels de cette filière qui ont manifesté leur intention de cultiver la tomate pour la prochaine campagne avec des estimations qui vont dépasser les 5.000 hectares. Pour sa part, le DSA ne cesse ces derniers temps de multiplier les réunions et les sorties avec tous les partenaires, en l'occurrence le S/G de l'UNPA, la Chambre de l'agriculture et les agriculteurs afin de réunir les meilleures conditions pour la prochaine campagne qui débutera au mois de mars prochain.
Photo illustrative de l'article ajoutée par Akar Qacentina
A. Ouélaa
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Posté Le : 07/02/2021
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : A. Ouélaa
Source : lequotidien-oran.com du dimanche 7 février 2021