El Tarf: Des contestataires bloquent la route

Encore un début de semaine, morose et navrant, pour tous ceux qui devaient se rendre au chef-lieu de wilaya ou inversement vers Annaba, en la matinée du dimanche avec la RN 44 bloquée en deux endroits à presque 2 km d'intervalle, à hauteur de la localité de Sidi Kassi et celle de Mezdour dans la commune de Ben M'hidi. Pour les contestataires de Sidi Kassi, qui ont dressé des branchages et des pneus qu'ils ont brûlés, c'est le logement rural, précisément certains lots de terrain qui constituent la pomme de discorde entre des bénéficiaires de l'aide au logement rural, à l'origine de cette protestation. Pour les habitants de la localité de Mezdour, c'est le branchement du gaz de ville qu'ils réclament.Le chef de daïra de Ben M'hidi, Fadhli Zoiheir accompagné du maire de Ben M'hidi ainsi que le chef de compagnie de la gendarmerie sont allés parler aux contestataires pour écouter leurs revendications et les raisonner pour débloquer cette route nationale névralgique. Concernant les contestataires de Sidi Kassi, le maire nous a déclaré que parmi les bénéficiaires de l'aide au logement rural, il y a litige sur les lots de terrain des uns et des autres. C'est-à-dire des personnes qui se disputent le même lot de terrain. Or, au départ, cette aide a été affectée pour les vingt bénéficiaires, après le passage des membres de la commission chargée de vérifier que bel et bien le dit bénéficiaire dispose d'un lot de terrain. Puis, une confusion s'est installée nécessitant d'autres vérifications afin que personne ne soit lésé. S'agissant du branchement du gaz de ville, nos interlocuteurs ont fait venir une équipe de la Sonelgaz qui a expliqué aux contestataires que certes la conduite de gaz est là mais leurs habitations ne sont pas achevées, seulement une plateforme et des poteaux et lorsque ces maisons auront atteint un certain taux d'avancement, ils pourront payer les frais de branchement. La route nationale n'a été rouverte à la circulation que vers 11h de cette journée. Enfin, les gens, travailleurs, ceux ayant un rendez-vous, un examen à passer ont fustigé cet état de fait souhaitant que des mesures radicales soient prises contre ce genre de désagrément.