Algérie

El-Tarf : Des chantiers qui «agressent» l'environnement


Même avec les dures chaleurs du moment accentués par les multiples foyers d'incendies qui se déclenchent ici et là, l'exécution des travaux et chantiers en cours, comme la conduite de 40 pouces entamée par une entreprise chinoise depuis 2 ans et destinés à alimenter en eau potable, la ville de Annaba, à partir du barrage de Mexa, relevant de la commune de Bougous, dans la wilaya d'El-Tarf, le tronçon de l'autoroute Est/Ouest, de 88 km, devant traverser le territoire de la wilaya à partir de Chihani jusqu'à la frontière algéro-tunisienne, au lieu-dit «Khanger Aoun» dans la commune de Raml souk, la canalisation de gaz ou les aménagements urbains comme la réfection des trottoirs, ne semblent pas entamer les efforts des uns et des autres afin d'achever ces opérations dans les délais impartis. Bien au contraire, cela a donné une certaine fébrilité doublée d'un sentiment de bien-être avec ces centaines d'emplois créés et toutes ces activités périphériques liées au commerce et aux services. Ceci, dans la mesure où les différents moyens de transport carburent au même titre que les restaurants et les stations-services jusqu'à faire dire aux uns et aux autres que la wilaya d'El-Tarf est vraiment sortie de sa torpeur et sa léthargie pour se hisser à un diapason d'activités et d'animation jamais constaté auparavant.

Cependant, revers de la médaille ou omelette sans casser d'oeufs comme diraient certains, il s'en est découlé de ce magma de travaux des désagréments et atteintes à l'environnement que des voix n'ont pas manqué de dénoncer.

Il en est ainsi de ces trottoirs comme à Ben M'hidi, que l'on a décapé à coups de rétrochargeurs qui ont irrité commerçants et riverains et ailleurs contrairement à d'autres entreprises dans la région dont l'exécution et l'efficacité dans la conduite des chantiers et la qualité des travaux n'est pas à démontrer.

Sur la RN 82 à hauteur de Matroha, au chef-lieu de wilaya, gravats et talus de sable constituent un véritable danger pour les automobilistes. Du côté de K'bouda, les rejets à partir de la base COJAAL, d'eaux usées vers la Mékerra pose problème alors que la carrière située non loin du «Lac des oiseaux» est en train de menacer le lac avec sa faune et sa flore sans oublier les eaux usées qui s'y déversent à un moment de grande évaporation et d'absence de pluies.

Pour M. Boubker Maizi, P/APW, «les choses sont prises en main avec les différents secteurs afin de palier au plus pressé pour régler toutes ces anomalies. En ce sens, ajoutera notre interlocuteur, le P/APC de la commune du «Lac des oiseaux» a été associé en vue de mettre sur pied un plan d'action à même d'écarter tous les dangers éventuels sur le lac comme la plantation d'arbres et le pompage d'eau dans le lac». Enfin, l'inspecteur général de la wilaya assurant actuellement l'intérim du wali, nous a précisé qu'un arrêté de fermeture de la carrière a été fait et qu'une réunion avec les responsables de COJAAL est programmée, en vue de trouver des solutions aux problèmes liés à l'environnement.




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